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MANGIN@MARRAKECH
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4 avril 2009

ÉGLISE & PAROISSE DES SAINTS MARTYRS

ÉGLISE ET PAROISSE DES SAINTS MARTYRS

Sur cette page nous rassemblerons des images et des souvenirs de l'édifice et aussi des images et des souvenirs des personnes: des prêtres bien sur, des religieux et des religieuses, mais aussi les autres acteurs laïcs de la vie de la paroisse y compris les enfants de choeur. Toutes celles et tous ceux qui  veulent enrichir cette page de leurs souvenirs  peuvent le faire dans les commentaires.  Pour des photos s'adresser  préalablement à "Mangin" par le lien "contactez l'auteur".

LISTE DES PRÊTRES ET ANNÉES DE LEURS MINISTÈRES:
- PÈRE RAOUL ( sévère de réputation)
- PÈRE ALEXANDRE
- PÈRE NORBERT ?-1953
- PÈRE HENRI KOEHLER
- PÈRE ALBERT MOULEYRE (    ) - 1958
- PÈRE CHHRISTOPHE LECLERC  1958 - (   )  + 2009
- FRÈRE ANDRÉ,

- FRÈRE JEAN-PAUL COLOMBEL (1978-1989)

(liste à compléter dans les commentaires)

eglise_Saints_Martyrs
photographie communiquée par Jean-Marc Berger

Adresse, horaires et contacts:Pere_Ivica_Saints_Martyrs

 Église des Saints Martyrs rue El Imam Ali,  40020 Marrakech Guéliz 
Messe en semaine à 18h30 - le samedi 18h30, le dimanche à 10h 
Responsables  Père Ivica, dominicain Tél. : 05 24 43 05 85 - Fax : (0)5 24 43 08 08 

HISTOIRE DE LA CONSTRUCTION DE L'ÉGLISE DES SAINTS MARTYRS
L'église aurait été construite vers 1928, la première église du Guéliz se trouvait près du Camp Mangin et de la Gare dans une rue qui a changé de nom et qui après avoir été rue de la Mahallah, devint rue Regnault. Elle s'appelle depuis rue El Hassan Ben M'Barek. Une photo extérieure de cette église se trouve sur ce blog à la date du 15/12/2008. Par ailleurs une église se trouvait en médina, Derb Nakous. La présence chrétienne en médina est très ancienne, bien avant 1220. Il y avait une église pour les capitaines et sergents chrétiens mercenaires qui louaient leurs services au Sultan du Maroc.   

S_M_3
photographie parmi les plus anciennes, cliquer dessus pour l'agrandir

HISTOIRE DES FRESQUES DU CHRIST PANTOCRATOR
Réalisation par le Bénédictin André BOUTON et par son frère Jacques BOUTON, arrtistes. A la suite d'une erreur nous avions écrit Boutin au lieu de Bouton. Malheureusement cette erreur a été reproduite par un auteur à la production abondante qui n'a ni vérifié ni cité ses sources et s'est fait éditer quelques mois plus tard chez l'Harmattan. Il s'agit du texte intitulé Le catholicisme au Maroc et l'église de la paroisse des Saints Martyrs de Marrakech par le Dr Jean-Marie Thiebaud.

Par la suite le frère André BOUTON, (FRAB), réalisa les fresques de la chapelle Sainte-Barbe de Boutazoult (village minier de la vallée de l'Imini dans l'Atlas). cliquer ici: Frère A. Bouton 

Un Christ pantocrator est la représentation du Christ en gloire après sa résurrection. Il est assis sur un trône, tenant une Bible dans la main gauche et bénissant de la main droite. Cette représentation du Christ dans les églises est moins fréquente que celle de Jésus crucifié. Il se dit que le visage du Christ a été représenté à la ressemblance de celui du Chaouch marocain de la paroisse. Ce ne serait pas étonnant de la part des artistes. Jacques Bouton a représenté la Vierge Marie avec le visage d'une jeune berbère à la Chapelle de la Route sur la N7 et Frère André Bouton a aussi utilisé des visages de mineurs marocains pour les fresques de la chapelle Sainte-Barbe à Imini.

Xpantocrator_Sts_Martyrs03
cliquer sur la photo pour l'agrandir. Elle date de la fin des années 1950, a été prise un jour de communions  solennelles. Jean-Marc Berger qui a communiqué cette photo a toujours connu cette fresque jusqu'à son départ en 1968.

HISTOIRE DES CINQ MARTYRS FRANCISCAINS & DE LA VENUE LEURS RELIQUES EN 1957
Reliques transportée depuis l'abbaye de Coïmbra au Portugal

Le 16 janvier 1220 meurent à Marrakech cinq frères franciscains. Bérard et ses compagnons sont suppliciés pour leur foi. Ce furent les premiers martyrs de l’ordre de Saint-François. Leurs reliques seront conservées à l'abbaye de Coïmbra au Portugal et quelques unes de ces reliques furent transférées à Marrakech après bien  plus de sept siècles, en 1957.  L'église des Saints-Martyrs de Marrakech construite en 1928 et ouverte en 1929 prend une signification emblématique pour tout l'ordre de Saint-François. La fête patronale de la paroisse se célébrait le dimanche le plus proche du 16 janvier.

cal_Saints_martyrsJanv1957 Extrait du bulletin paroissial de janvier 1957
Cliquer sur le texte pour le rendre plus lisible

S_M_1
cliquer sur la photo pour l'agrandir

HISTOIRE DES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE LA PAROISSE

A chacun d'apporter sa pierre à l'édifice dans les commentaires ...

Le 16 janvier 2011 jour anniversaire de la paroisse un nouvel article a été rédigé pour apporter des informations et des documents complémentaires. Compléments

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Commentaires
T
Bonjour,<br /> <br /> Très bien le blog <br /> <br /> <br /> <br /> Je suis née au Maroc en 1952 et j'en suis partie 1967 <br /> <br /> Nous allions à l'église des ST Martyrs et me rappelle bien de la fresque dans le cœur de l'église.<br /> <br /> <br /> <br /> Très bon souvenirs <br /> <br /> <br /> <br /> Véronique<br /> <br /> .
Répondre
B
l'église de Marrakech est mon deuxième chez moi surtout du temps du père Gilles qui nous avais accueilli il y a environ 24ans!<br /> <br /> j'ai besoin d'aller parler à Jésus lors de la communion donc je vais à la messe très souvent , j'ai besoin !<br /> <br /> j'aime les messes du dimanche pour cette festivité de chants donnés par la chorale africaine et les messes de semaine où nous sommes un petit groupe mais combien riche en intériorité avec le Seigneur<br /> <br /> merci aux nombreux prêtres qui nous encadrent !<br /> <br /> Annie
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J
Salam Bou Tazoult<br /> <br /> Le Miloud du Gueliz alias Jean Marc B n'aura de cesse de confirmer qu'il a été bercé par Ses deux Mamans Berbères,sans oublier sa Maman née aux Eyzies de Tayac Dordogne, qui s'est toujours accomplie dans son désir de Lumiere avec les Marocains de Marrakech ,de Casablanca,Camp Bouleau qui a été le départ de sa carrière d'Institutrice.<br /> <br /> Des Femmes de Lumière ! Lalah Enya à la Targa m'apprenait à pétrir la pate du Rhob's Tagin que l'on cuisait dans le fourna en argile allumé avec de la bouse séchée des 2 bogreus de l'exploitation agricole de mes Grands Parents Paternel<br /> <br /> Les senteurs du Bled,et la Simplicité de partager Ensemble des moments précieux pour la mémoire ,sans rancune du passé,de différences religieuses et de meurs.<br /> <br /> Le temps passe sur nos vies mais pas sur l'Inacceptable Marrakch'Amitiés
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B
Eternel problème que de fixer des limites, des frontières, d'établir des interdits … au nom de quoi ? Rien n'est écrit nulle part pour énoncer des règles restrictives à la connaissance, à l'instruction, à l'apprentissage que ce soit pour l'enseignement ou pour l'éducation des enfants et des adultes. En matière religieuse il en est de même. Pourquoi vouloir imposer sa religion aux autres, … au monde entier ? Avec des sanctions, des tortures, voire pire. Pourquoi imposer une religion. Nul n'est obligé d'adhérer à une telle démarche intellectuelle. Le monde est fou, certainement parce qu'il est OISIF, toujours disponible à entendre, à écouter les paroles de tribuns, de prédicateurs pervers, déjà pervers envers eux-mêmes, qui poussent les auditeurs à mettre en pratique des actions violentes en paroles et en actes.<br /> <br /> Si nous prenons Marrakech comme exemple, la mosquée et l'église des Saints Martyrs se font face au Guéliz. Pour autant les trottoirs ne sont pas réservés d'un côté aux musulmans, et de l'autre aux chrétiens, la ligne jaune au milieu de la route est destinée aux véhicules et n'interdit pas de traverser. D'un côté les cloches, de l'autre côté le muezzin invitent à l'office ou à la prière. Quel bel ensemble de communautés distinctes mais proches. Dans la communauté chrétienne, il n'y a pas d'interdit, contrairement à la communauté musulmane, pour pénétrer dans l'église. Mais je crois savoir (contredites moi si je me trompe) que les autorités religieuses musulmanes interdisent à leurs fidèles d'entrer dans les lieux de cultes autre que musulmans. Je regrette foncièrement que les laïcs, les athées, les religions diverses ne puissent pénétrer dans les mosquées. Je suis persuadé que la situation s'en trouverait améliorée par les contacts occasionnés, et surtout par l'assurance que rien de particulier, de secret, d'interdit ne s'y déroule. Le mystère de l'inconnu fait toujours peur. Heureusement qu'on n'a pas encore interdit la cohabitation du pot au feu et du couscous.<br /> <br /> N'allumons pas le feu, ne soufflons pas sur les braises. Si Rachid veut s'informer, se former culturellement, cultuellement en matière de christianisme, je ne lui jette pas la pierre, je ne lance pas contre lui une fatwa. De même quand des chrétiens ou athées décident d'apprendre le Coran, de découvrir la religion musulmane, voire de l'adopter je ne leur reproche rien. C'est le mélange des genres qui fera que les gens d'abord découvriront d'autres modes de fonctionnement au travers de ce qu'ils sentent poindre en eux, et par la suite les échanges entre tous ces convaincus des différentes religions se rejoindront. Il y a eu des guerres de religion, et elles perdurent. Pourtant c'est démodé ! Mais certains individus ont des intérêts à ce qu'elles existent pour la recherche de territoires, de richesses, de pouvoirs. Comme dit le proverbe : « l'oisiveté est la mère de tous les vices ». Si les hommes étaient occupés par le travail, ils auraient moins besoin de se taper sur la gu...
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D
Super Miloud , d'accord avec toi.
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