CALME ET QUIÉTUDE
PAR LE PROFESSEUR LECLAINCHE
LA MEDERSA DE BEN YOUSEF (photo Félix)
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L'article du Professeur Leclainche est illustré par des eaux calmes, le bassin de la médersa Ben Youssef et celui de l'Aguedal. il s'agit d'encourager ceux qui ont besoin de repos.
Ces photos montrent ce qu'étaient ces deux lieux en 1938. Ce qui a changé aujourd'hui c'est précisément le calme et la quiétude.
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Le Professeur semble décrire une nouvelle addiction, "la marrakchite aigue" aussi dangereuse que le tabagisme ou l'alcoolisme:
"Le touriste qui se rend au Maroc devrait être prévenu du grand danger qui le menace. Déjà il éprouvera de lourds regrets, alors qu'il devra prendre le chemin du retour; mais ce n'est là qu'une conséquence négligeable de sa témérité. Ce qui est plus grave, c'est la hantise du "revoir" qu'il va éprouver par la suite, si tenace et si puissante qu'il y succombera inévitablement quelque jour. Son cas s'aggravant d'autant, il deviendra le fidèle pèlerin de Marrakech... à moins qu'il ne finisse par n'en plus revenir."
A en juger par l'attachement viscéral des anciens marrakchis à leur ville rouge, il apparaît que le professeur Leclainche avait un excellent diagnostic. L'article ne dit pas s'il avait mis au point une méthode de sevrage, ni comment faire pour couper définitivement le cordon ombilical. Il proposerait probablement des soins collectifs avec une cure annuelle au Moussem d'Avignon à l'occasion de la fête de la musique.
