ÉMILIE BERGER, BRILLANTE HÉRITIÈRE D'UNE TRADITION
LA FAMILLE BERGER PERPÉTUE LA TRADITION D'UN PASSÉ MARRAKCHI
ÉMILIE BERGER S'EST SPÉCIALISÉE EN CUISINE ET SUIT LES COURS DE JERÔME AUDIGIER A BOURG SAINT ANDÉOL COMME L'INDIQUE LA PRESSE LOCALE:
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ÉMILIE BERGER FAIT PARTIE DES SIX FINALISTES SUR 600 DU "CHALLENGE FOIE GRAS INTERNATIONAL DES JEUNES CREATEURS CULINAIRES"
Le Grand chef GUY LEGAY apprécie.
ÉMILIE BERGER ÉTAIT PARMI LES SIX FINALISTES DU CONCOURS. voir: ÉMILIE
SEULE DEVANT SON OEUVRE ET DANS L'ATTENTE DES RÉSULTATS
Le doute et le réconfort maternel devant le lieu du concours, le pavillon Gabriel.
LE CLASSEMENT DES LAURÉATS voir: LAURIERS
LA JOIE D'ÉMILIE ET LE REGARD ADMIRATIF DE SON PROFESSEUR JÉRÔME AUDIGIER
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LA NOUVELLE CARTE DE VISITE D'ÉMILIE
"BON SANG NE SAURAIT MENTIR"
LES BISAÏEUX D'ÉMILIE:
RENÉ BERGER ET LUCIE LADAM: LES DÉFRICHEURS DE TARGA
Les arrières grands parents paternels d'Émilie étaient tous deux natifs du département de l'Oise, "là où qu'y é les Oués sur l'Toué" (les oies sur le toit)... déjà le Foie-Gras,... Ils acquirent 5 ha en 1928 de terrains semi-désertiques à la Targa et en firent une magnifique propriété irriguée et plantée en orangers, citronniers, légumes pour être vendus au célèbre Marché du Guéliz.
Le Maréchal des logis René Berger devint Négociant en vins et spiritueux.
René le bisaïeul fut 'portraitisé' en 1938 par son ami Jim qui l'immortalisa 'doctorant' sur les vertus et qualités de l'Aït Souala.
"Surnommé le John Wayne de Sidi-Farès avec son grand chapeau (1947), il était connu dans tous les restaurants et cantines tenus par des français à plus de 100kms de Marrakech! " commente Jean-Marc son petit fils qui poursuit: " Originaire de Champagne sur Oise, il a maintenu une tradition culinaire de sa famille: l'Oie farcie à Noël et le cochon de lait farci à la Saint-Sylvestre qu'un boulanger de ses amis au Guéliz faisait cuire au four!"
LES AÏEUX MARRAKCHIS D'ÉMILIE BERGER:
LES GRANDS PARENTS MARC BERGER ET JEANNE GISSON
Le grand père paternel vit le jour en 1924 dans l'Oise et son épouse dans le Périgord ( encore les oies).
Marc BERGER à l'âge de quatre ans se retrouva du troupeau d'oies au milieu des chèvres, ânes et dromadaires de la Targa beaucoup moins comestibles. Ce qui explique le goût pour la chasse aux sangliers, perdreaux et lièvres pour confectionner, entre autres préparations gustatives, toutes sortes de pâtés. Chasseur notoire parmi les marrakchis (L'homme à la casquette) il avait perpétué les traditions de son père à Noël et à la Saint-Sylvestre avec en plus les pâtés de ses trois gibiers.
La photo est de 1965. Marc, l'aïeul vécut donc de 1928 à 1968 à Marrakech (Targa et Guéliz) et revint en France. Il était adjoint du Sous-directeur, Monsieur Haffidi, de la Nouvelle Poste du Guéliz quant il quitta Marrakech.
La grand mère paternelle naquit aux Eyzies de Tayac, dans la maison juste en dessous de la falaise à Cro-Magnon ( ce n'est pas du bidon dit la chanson). Son fils Jean-Marc témoigne: " Elle nous a fait aimer les confits et les ceps, sans oublier les truffes du Tonton de la Mouthe." En 1968, elle termina sa carrière d'enseignante à Marrakech comme directrice d'école à Douar Laskaâr (quartier indus).
Jean-Marc poursuit:" Reine de la pâtisserie (pièces montées), elle s'initia, bien avant de quitter Marrakech, aux subtilités de la pâtisserie marocaine grâce à la gentillesse et au savoir faire de ses collaboratrices enseignantes."
LES AUTEURS D'ÉMILIE: La 3eme GÉNÉRATION MARRAKCHIE
JEAN-MARC BERGER ET DONA LOLITA DE BERNABEU
JEAN-MARC est né à Marrakech en 1948 et y vécut jusqu'en 1968. Son enfance fut bercée entre Targa et Guéliz (à Oie-lydia aussi...). Certes il poursuivit des études publiques depuis l'École maternelle du Hartsi en passant par l'École priimaire du Guéliz, les lycées Mangin et Victor Hugo et des études privées avec son père en matière de chasse, pêche et cuisine française et marocaine.
En 1983 le marrakchi de naissance s'unit pour le meilleur à Dona Lolita originaire de Crévillente (Spana) qui donna le jour à leurs deux filles : Caroline et Émilie. Jean-Marc possède aussi une iconothèque (collection d'images) étonnante et un humour débordant dont il fait profiter abondamment les anciens marrakchis.
Le consortium culinaire franco-arabo-andalou se porte très bien dans cette famille. Les produits de la chasse, surtout l'hiver sont prétextes aux réunions familiales devant de grandes tablées.
Lièvre à La Royale préparé en famille
Quelques grands événements sont propices au rotissage du cochon de lait, les grives sur canapé, la bécasse sur son île de foie gras et truffes, les civets de sanglier, les escalopes de sanglier à la crème et aux girolles; tout cela a bercé l'enfance d'Émilie, qui aujourd'hui pousse un peu son père pour occuper le devant des fourneaux.
Bécasse sur canapé présentée par le Chef
Le père d'Émilie conclut: "Bon sang ne saurait mentir. Il n'y a rien de mieux que de mettre les pieds sous la table et de constater que nos traditions culinaires vont se perpétuer."
La belle mordorée:
Mangin@Marrakech salue le brillant et savoureux succès d'une descendante de marrakchi et félicite la lauréate comme ses parents de nous faire revivre le souvenir de la Ville rouge.
C'est dans cet esprit que nous avons ouvert cette catégorie d'articles "Héritiers d'un passé marrakchi". ÉMILIE et ses parents l'ont inaugurée, d'autres sont attendus.