NEW YORK & MARRAKECH: 2 VILLES EN CROISSANCE AU XXe SIÈCLE
LES PALMIERS DE MANHATTAN
Le climat de New York ne permet pas aux Palmiers de résister aux rigueurs de l'hiver, même si les étés peuvent être caniculaires. Mais Manhattan, ( l'île du centre ville) bien moins que Marrakech, à ses palmiers à Wall Street au 50 à deux pas de la Bourse et de ses traders. C'est un endroit sans commerces, libre d'accès à tous les publics et totalement 'free' : une oasis de gratuité dans un désert où le dollar fait loi. La photo montre un tiers d'une immense salle; de l'autre côté une autre rangée de palmiers invisible sur la photo abrite deux dormeurs faisant la sieste. L'espace est presque vide car nous sommes samedi après midi et le soleil du 1er mai inonde les rues à l'extérieur. Quelques heures plus tard une bombe dans un 4X4 sera découverte dans un autre quartier: Times Square sur Brodway.(voir photo de la page du 25 avril)
NEW YORK A ACCUEILLI BEAUCOUP D'IMMIGRANTS VENANT DE PAYS PAUVRES OU CONTRAINTS ET QUI RÊVAIENT D'UN PAYS LIBRE ET RICHE POUR EUX ET LEURS ENFANTS.
DANS LE PORT D' ELLIS ISLAND ACCOSTAIENT DES BATEAUX PROVENANT DE DIFFÉRENTS CONTINENTS:
LES IMMIGRANTS DÉCOUVRAIENT LA "SATUE OF LIBERTY" EN MÊME TEMPS QUE LA 'TERRE PROMISE'. FRÉDÉRIC BARTHOLDI ARCHITECTE FRANÇAIS, CONÇUT ET RÉALISA CETTE STATUE GIGANTESQUE REPRÉSENTANT LA LIBERTÉ ÉCLAIRANT LE MONDE. ELLE FUT OFFERTE PAR LE PEUPLE FRANÇAIS AU PEUPLE AMÉRICAIN À LA SUITE D'UNE SOUSCRIPTION.
LES BATEAUX DES IMMIGRANTS ACCOSTAIENT L'ÎLE VOISINE À LA TOMBÉE DE LA NUIT, EN PLEIN JOUR OU CARRÉMENT DE NUIT.
LES ÉMIGRANTS ARRIVAIENT AVEC BEAUCOUP D' ESPOIRS N'OSANT ENVISAGER QU'ILS POUVAIENT ÊTRE REFOULÉS ( 2% environ) PRINCIPALEMENT POUR CAUSE DE MALADIES, CERTAINES ÉTAIENT INSOIGNABLES EN CE DÉBUT DU XXe SIÈCLE.
L'ACCUEIL SE FAIT AUJOURD'HUI TOUT AUTREMENT CAR LES IMMIGRANTS SE PRÉSENTENT AUX AÉROPORTS OÙ LES CONDITIONS D'ENTRÉE DRACONIENNES ONT ÉTÉ MISES EN PLACE DEPUIS CE QUE LES AMÉRICAINS APPELLENT LE "NINE-ELEVEN" (11 septembre). À ELLIS ISLAND LES BÂTIMENTS EXISTENT TOUJOURS TRANSFORMÉS EN MUSÉE DES IMMIGRANTS.
Cliquer sur chaque photo pour l'agrandir. A gauche, Ellis Island à l'approche. Au centre, affiches en plusieurs langues (ici: anglais, hébreu, espagnol). À droite, dortoirs avec lits superposés. Certains anciens marrakchis, leurs parents ou grands parents n'ont-ils pas été des immigrants ?
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Le musée des immigrants d'Ellis Island ouvert en 1990. La grande salle du premier étage où se trouvaient les services médicaux, d'autres salles donnent sur les balcons du deuxième étage. L'espace du rez de chaussée est deux fois plus vaste. Les noms des immigrants sont recueillis et constituent une énorme base de données consultable sur place. Être un petit fils ou une arrière petite fille d'immigrant ayant contribué à la construction de la société américaine est une référence aux Etats Unis. Un mur va porter les noms de tous les immigrants connus, "wall of honor" en reconnaissance envers les immigrants pour avoir participé à la construction et au développement des USA.
Liste de personnes venant du Maroc , ayant émigré aux Etats Unis et dont le nom est inscrit sur le mur d’honneur des immigrants « wall of honour ». Sur les 600.000 noms répertoriés soixante-dix personnes se sont déclarées venant du Maroc sans compter les enfants.
Geneviève A. BRIAND ; Jacob ABITBOL ; Simy Abecassis ABITBOL ; Hamid ADRAOUI ; Charles AFILALO ; Omar AÏT LAFKIH (Pont de Tassaout) ; Naïm ALAMI ; David V. AMAR ; Blanche ATTIAS-KARSNER (Casa) ; Reina ATTIAS-LABE ; Aquiba et Alegria AZERRAD ; Meyer Hermance AZOULAY ; Max et Yolande BARCHICHAT ; Albert Marc BENHAÏM (Casa) ; Abdellah BENHIMA (Safi) ; Eric et Illeana BENHAMOU ; Josephine BENSABAT-COHEN ; André BENSADOUN ; Joseph Manuel BOCANEGRA (Tanger) ; Daniel et Daria BOUADANA et enfants ; Hubert et Nicole BOUADANA et enfants ; Joseph et Elizabeth BOUADANA et fils ; Leon et Madeleine BOUADANA et fils ; Famille BOUHOV (Mohammedia) ; Charles-Daniel DAHAN ; Raphael EDERY ; Abdel ELAZZOUZI ; Nadia Rime ELGHNIMI ; Mohammed ELJDID ; Marc ELKAÏM ; Elias Haïm EZAGUI (Tanger) ; Izaac EZAGUI (Tanger) ; Jacob EZAGUI ; Licita EZAGUI-HUGUES (Tanger) ; Simy Lahmany EZAGUI (Tanger); Abdou HANNAOUI et famille (Meknes) ; Fatna HASBI ETTANNANI ; J. Ahmed D. JAKAR ; Lucien JELENFFY et famille ; Jose Maria Honorio de LAROSA ; Lilianne Dorothy Sarah GOLDHIRSCH GOULD (Casa) ; Marie Levy GOLDHIRSCH GOULD (Casa) ; Maryan Léopold GOLDHIRSCH GOULD (Casa) ; Sigmund Stanley GOLDHIRSCH GOULD (Casa) ; Salomon GUENOUN et famille ; Joaquin LOPEZ-PARRA ; Corinne MARTINI TRIPOLI ; David V. MECHALY et famille ; Abdellah MELIANI ; Charles MIMRAN et famille (Casa) ; Maurice S. MOYAL ; Simon MURCIANO (Meknes) ; E. Roger OHAYON ; Mohamed OUMOUS ; Abdellah OU MOUSSA ; Aïcha RAHMAOUI , Khalid ROCHDI, Faouzi SEFRIOUI et famille (Fez) ; Youssef SQUALI HOUSSAINI ; Phineas TOBI ; Henri TRABUC ; David WAKNINE ; Rebecca WAKNINE ; Samuel WAKNINE ; Siegmund WOLFZAHN et famille.
MARRAKECH ET NEW YORK, DEUX VILLES EN CROISSANCE EXCEPTIONNELLE AU XXE SIÈCLE
Avec une histoire remontant au XIe siècle pour Marrakech et au début du XVIIe pour New York ces deux villes toutes proportions gardées ont eut un développement spectaculaire au XXe siècle grâce aux immigrants.
NEW YORK COMMENCE À CONSTRUIRE DE GRANDS IMMEUBLES AU DÉBUT DU XXe SIÈCLE, MAIS C'EST APRÈS LA CRISE DE 1929 QUE LES GRATTES-CIELS DEVIENNENT SA SPÉCIALITÉ. L'EMPIRE STATE BUILDING EN SERA LONGTEMPS LE PLUS BEL EXEMPLE.
cliquer sur chaque photo pour l'agrandir. À gauche l'immeuble surnommé "Flat Iron" (Fer à repasser) du début du siècle; à droite l'Empire State Building de 1930: 321 mêtres.
Ce n'est qu'à la construction des Tour jumelles du World Trade Center (années 70) que l'Empire State Building sera détrôné. L'épouvantable attentat du 11 septembre 2001 lui a rendu sa première place.
Depuis son dernier étage la vue est immense:
> Cliquer sur chaque photo pour l'agrandir: À gauche Central Park dans son écrin d'immeubles. Au milieu l'embouchure de l'Hudson river avec les deux îles: l'île de la Liberté suportant la statue de Frédéric Bartholdi et Ellis island, lîle des immigrants. A droite la forêt des immeubles de Manhattan.
Imaginez qu'il soit possible de monter en haut de la Koutoubia pour voir la ville de Marrakech !
Toutes proportions gardées, Marrakech s'est aussi développée à grande allure au XXe siècle grâce à plusieurs vagues d'immigrants, mais à la différence de New York beaucoup d'immigrants ou enfants d'immigrants qui avaient participé à sa construction et à son développement sont repartis à regret; certains y ont beaucoup perdu.
A LA PLACE DES TWIN TOWERS (415 metres) LA FUTURE FREEDOM TOWER (541 mètres)
Aujourd'hui elle sort à peine de terre et les structures ne dépassent pas cinq étages:
Cliquer sur chaque photo pour l'agrandir: 541 mètres correspond à 1776 pieds, or 1776 est l'année de l'Indépendance des Etats Unis, tout un symbole ! La fin de la construction serait prévue pour 2012.
Nous ne pouvons parler du futur sans évoquer les disparus et notamment les pompiers de New York:
Cliquer sur une photo pour l'agrandir. A gauche la caserne à laquelle appartenait les pompiers disparus. Au centre une partie du monument du souvenir. A droite un taxi jaune cachant en partie un long camion de pompiers de New York City.
Deux immigrants français sont venus à New York avec leurs parents à l'âge de 9 -12 ans, à l'époque ils ne parlaient pas un mot d'anglais. Ils ont filmé les pompiers précisément le 11 septembre 2001 au risque de leurs vies.
A gauche le mémorial dédié "à ceux qui sont tombés et à ceux qui ont continué". A droite la coupe Emmy Awards attribuée aux frères Gédéon et Jules Naudet pour le meilleur film de télévision des Etats Unis en 2002.
Reportage : 9 -11 Interview des freres Naudet
Peut être qu'un jour Marrakech fera aussi un musée des Immigrants...
Sur le parcours de Broadway, la grande avenue qui n'est pas rectiligne car elle emprunte le tracé d'un chemin utilisé par les Indiens Algonquins bien avant l'arrivée des européens. À gauche Djemaa Lincoln ou des Halkas se forment autour de danseurs, musiciens ou batteleurs et à droite le souk du samedi qui emprunte l'espace habituellement réservé à la circulation.