LA BASE 707 EN REMONTANT LE TEMPS
LA FÊTE DE SAINT-ÉLOI, PATRON DE L'AVIATION À LA BE 707 UN 1er DÉCEMBRE ET AUTRES PHOTOS ET SOUVENIRS DE 36 À 60
PIERRE BRÉMARD A NUMÉRISÉ DES DIAPOSITIVES DE SON PÈRE HENRY BRÉMARD QUI COMMANDA LA BASE 707. IL NOUS MONTRE AINSI TROIS CHARS DÉCORÉS DONT CERTAINS SE SOUVIENDRONT.
Cliquer sur St-Eloi pour agrandir la photo © Pierre Brémard
Plusieurs Saints se partagent le patronat des aviateurs ainsi que le Bienheureux Charles Carnus. Pour les pilotes il s'agit de Saint-Joseph de Cupertino, pour les travailleurs dans l'Aviation ce serait plutôt Notre Dame de Lorette. Mais St-Eloi avait la côte à Marrakech notamment à cause des mécaniciens de l'aviation. St-Eloi est le patron de beaucoup de métiers des métaux : serruriers, plombiers, orfèvres, métallurgistes, horlogers, forgerons, charrons,.. remarquer l'engrenage que tient St-Eloi.
Cliquer sur la cocarde pour agrandir la photo © Pierre Brémard
La fête de Saint-Éloi se célèbre le 1er décembre. Il s'agit de photos prises à la fête du 1er décembre 1960, ou éventuellement à celle du 1er décembre 1959. Remarquer la clé pour serrer les boulons.
Cliquer sur St-Eloi pour agrandir la photo © Pierre Brémard
SYLVIE KIECHEL DISPOSE DE PHOTOGRAPHIES DE SON PÈRE MÉCANICIEN D'AVIATION, QUI FÊTAIT LA SAINT-ÉLOI CHAQUE ANNÉE. SYLVIE À LA GENTILLESSE DE LES PARTAGER AVEC NOUS AFIN QUE LA MÉMOIRE DE SON PÈRE REJOIGNE L'HISTOIRE DE L'AVIATION.
CERTAINES PHOTOS NE SONT PAS DE MARRAKECH, ELLES NOUS INTÉRESSENT TOUT AUTANT CAR ELLES ILLUSTRENT LA MOBILITÉ DES AVIATEURS, SOUVENT COUPÉS DE LEUR FAMILLE. ELLES PERMETTRONT AUSSI DE RECUEILLIR D'AUTRES SOUVENIRS ET PEUTÊTRE SERVIRONT-ELLES À RECONNAÎTRE DES VISAGES ?
Avant Marrakech: les grandes dates du parcours militaire de Jean-Jacques KIECHEL ( appelé simplement Jean en famille)
Engagé volontaire en Avril 1936 à la B.A 204 de Nancy comme simple soldat de 2 ième classe, il est affecté dés Mai 1936 à la 2 ième escadre à Sidi-Ahmed (Bizerte-Tunisie) Il y restera jusqu'en mars 1938.
Terrain de Si Ahmed en Tunisie: Prise d'armes du 22 octobre 1936 en l'honneur du Lt Colonel Pelletier Doisy qui fut le pilote d'exception surnommé "Pivolo"
Le Lt Colonel Pelletier Doisy salue le drapeau. La Base 156 de Sidi-Ahmed était une étape de la Croisière impériale ou Croisiere noire qui permettait de faire une tournée d'entraînement technique du personnel naviguant en Afrique jusqu'au Niger et au Cameroun; une boucle d'environ 70h à 80h de vol en escadrille par étapes. Le Lt Colonel Georges Pelletier Doisy avait commandé la Base de Marrakech en 1930; bien plus tard il prit sa retraite à Marrakech où il est décédé en mai 1953. En 1936 quand Jean Kiechel l'a connu il commandait toute l'aviation d'Afrique Occidentale ( y compris l'Afrique du Nord) depuis un an.
Jean Kiechel est nommé au grade de caporal en Décembre 1936
Sur la base de Sidi Ahmed: la promotion! Des agrandissements sont possibles en cliquant sur les vignettes.
Ci-dessous: escale de la Croisière Impériale à Sidi-Ahmed en 1936: Farmann n° 221
Jean Kiechel est seul à droite sous l'aile gauche du Farmann.
Le repas du 11 novembre 1936: Jean Kiechel est sur le côté gauche de la table à la 7 ième place.
Cliquer pour agrandir: À Sidi Ahmed, un orchestre improvisé.
Escadrille 1/25, l'équipe entière de la piste de Sidi Ahmed en 1936, on retrouve le chien mascotte (sur les genoux du premier à droite en blanc). Jean KIECHEL est au troisième rang en partant du bas et à la 2 ième place en partant de la gauche. Il porte un béret et n'a pas ses lunettes.
On trouvera d'autres photos sur le début de la carrière de Jean Kiechel sur le site "Marrakechetnous" aux dates des 25 octobre 2010, 13 février et 25 janvier 2011. (Voir le lien colonne de droite: Notre Marrakech 45-70)
Nommé au grade de caporal chef en Avril 1938 Jean Kiechel part en permission libérable pour Mulhouse dans ses foyers
Rengagé en Juillet 1938 en qualité de soldat 1ère classe au titre de Bon Air 121 (qu’est-ce que c’est ?)
Affecté à la B.A 113 St-Dizier.
Part à la Rochelle en Avril 1939
Affecté au CIB de Toulouse en Octobre 1939.
À cette même époque la Base de Marrakech est le port d'attache de la 4e escadrille du 2/63 dont l'insigne est un "Scorpion".
L'escadrille est équipée des nouveaux bimoteurs bombardiers Amiot 143 depuis avril 1939. Un an plus tard elle va s'en séparer pour s'équiper des nouveaux Glenn Martin 167 américains. Le regretté Jean Hippeau en a fait le récit.--> Amiot 143
Ce blog a présenté une autre escadrille dont l'insigne est un Scorpion. La 5e Escadrille du 37e R.A. à Marrakech-Ouarzazate en 1930 -1932 fut commandée par Armand ROY, le grand père de Jean-Louis.
Le blog a présenté aussi des photos de juin à octobre 1940 concernant Guy Maumont qui fut mécanicien sur la base.
Il faut remarquer les gants blancs, malgré l'inscription "39"en bas à droite de cette photo, celle-ci n'est probablement pas de 1939, mais certainement plus tardive. Elle est prise à Marrakech sur la Base École 707.
Qui pourrait expliquer cette photo dans les commentaires ? Le fanion semble représenter entre autres symboles: la Koutoubia et un T6.
Jean Kiechel est nommé Sergent a/c en juin 1940
Affecté au renfort destiné à l’Indochine, mise en route de dépôt sur la Base de Salon de Provence en Novembre 1940
Détaché au GA 1/94 à Lézignan en Février 1941.
Affecté à l’Ecole de l’Air de Salon de Provence en Aout 1941, traverse la Méditerranée pour l'Algérie en novembre 1941 et arrive au Maroc 1e 27 novembre.
La premiere affectation de Jean Kiechel à la BE 707 de Marrakech
Jean Kiechel est affecté à la B.A de Marrakech d'abord au Groupe d'observation de la 5eme SA , puis au sein du GAR 1/52 en Novembre 1941 et pendant toute l'année 1942. Il est à Marrakech le 8 novembre 1942 quand l'aviation américaine envoie ses bombes sur le terrain d'aviation.
Nous avons déjà parlé de ce groupe GAR 1/52 sur le blog le 01/09/2010 à propos de Camille MAIRE
Le débarquement américain du 8 novembre 1942 au Maroc entraîne de profonds changements. Jean Kiechel est rayé des cadres du GAR 1/52 A/C 1er Janvier 1943 par dissolution et affecté immédiatement à la nouvelle école. Il est parmi les premiers à dépendre de l'École d’Application du Personnel Navigant de Marrakech.
NOUS OUVRONS UNE PARENTHÈSE SUR CETTE ÉCOLE
Le 1er janvier 1943, s’ouvrent l’école d'application du personnel navigant (EAPN) à Marrakech et l’école de l’Air au Maroc. Elles sont suivies par l’école de perfectionnement de Kasbah Tadla et l’école de tir et de spécialités à Agadir. Alors que ces centres sont exclusivement destinés à un personnel déjà qualifié, les Américains mettent à la disposition des Français plusieurs écoles aux États-Unis pour la formation complète de nouveaux navigants, comme celles de Craig Field (Alabama) pour la chasse et Turner Field (Caroline du Sud) pour le bombardement. Les Alliés installent aussi des centres de transformation, pour les avions britanniques à Sétif, pour les chasseurs américains à Berteaux et pour les bombardiers américains à Télergma (Algérie).
MARRAKECH DEVIENT UN ÉNORME CENTRE DE FORMATION DE L’AVIATION À PARTIR DE JANVIER 1943.
PLUSIEURS SPÉCIALITÉS S’Y FORMENT. CERTAINS ÉLÈVES EN FORMATION OU EN PERFECTIONNEMENT N’Y RESTENT QUE L’ESPACE D’UN STAGE. D'AUTRES NE FONT QUE TRANSITER QUELQUES JOURS AVANT D’ÊTRE AFFECTÉS À MEKNES OU AILLEURS.
L’ ÉCOLE DE L'AIR DE MARRAKECH
La première promotion résulte d'un recrutement ancien : 41 admis sont rassemblés le samedi 17 juillet à Marrakech. Le mardi 20 juillet 1943 l’École de l’Air de Marrakech ouvre sous la direction du commandant Louis DARTOIS qui avait participé à l’entrevue clandestine de Cherchell (entre généraux américains et français) le 26 octobre 1942.
La formation va commencer par de l’instruction militaire jusqu’au 31 août au camp d’Arround. Arround est à 1900 mètres dans le Haut Atlas à proximité du plus haut sommet du Maghreb. Les élèves de l’Ècole de l’air firent l'ascension du mont Toubkal (4167 m), en tenue de campagne, avec l’équipement et l’armement des fantassins, fusils à baïonnettes.
© Photos de la collection de Roger BEAU prises au cirque d'Arround en mai 1959
La promotion prendra le nom de « Capitaine de Villaret ». Elle connaîtra aussi le Commandant Robert Michaud patron du groupe 2/63, forte personnalité, très autoritaire et excellent pédagogue. La promotion poursuivra sa formation aux Etats Unis, le matériel était insuffisant à Marrakech. Les Groupes lourds de bombardement seront aussi pré-formés à Marrakech avant d'être envoyés en Angleterre. Le blog a présenté un équipage dont certains éléments étaient passés par Marrakech. Voir sur ce blog: Groupes lourds 41-43
En 1944 trois promotions de l’École de l’air se retrouvent ensemble à Marrakech
- La « Tricaud » une promotion recrutée en France en 1942 qui avait dû interrompre ses cours le 27 novembre 1942, l’école de Salon de Provence étant occupée par les troupes allemandes qui avaient décidé de la fermer. Les élèves avaient été intégrés dans le mouvement « Jeunesse et Montagne » réservé aux jeunes de l’aviation. Ce mouvement disposait de centres dans les Alpes et les Pyrénées. Ce qui permit en mai 1943 de rassembler la « Tricaud » dans le Devoluy. Mais les lois de Vichy vont obliger la promotion à se transporter sur Sainte-Livrade dans le Lot et Garonne. Ce qui ne dura pas car l’École du interrompre sa formation. La promotion Capitaine Tricaud fut baptisée le 8 juillet 1943 à Sainte-Livrade pour permettre à ceux de la classe 42 d’échapper au STO. Ceux qui en raison de leur âge échappaient au STO restèrent un temps puis reçurent une formation théorique à l’École des mines de Saint-Etienne, mais un tiers des élèves avait pris le maquis. Cette formation fut à nouveau interrompue en mai 1944 avant les examens, la ville de Saint-Etienne ayant été bombardée par l’aviation allemande. C’était par conséquent une promotion qui n’avait pas volé.
- La « Pomier-Layrargues » recrutée en France en 1943 et dont les élèves attendaient le début de la formation en suivant les cours de différentes Écoles d’ingénieurs
- La « Tedesco » succédait normalement à la première promotion « Capitaine de Villaret » de Marrakech. A la différence de la « Pomier-Leyrargues » elle avait été recrutée en Afrique du Nord.
En octobre 1944 ces trois promotions se retrouvent ensemble à Marrakech.
La « Tricaud » va avoir un régime particulier. Elle va participer à la transmission aux deux jeunes promotions de l’esprit de l’école de l’air et de la formation militaire. Les cours seront pour la « Tricaud » facultatifs afin qu’elle puisse faire des heures de vol. L’occasion lui en est donnée grâce à la présence sur la base école de Marrakech de l’escadrille B-3 qui avec l’accord du commandement leur permet de les accompagner dans ses missions; cette escadrille comme l'illustre son insigne pratiquait le vol sans visibilité.
Jean Kiechel est Sergent à cette époque.
Les deux dernières promotions seront baptisées côte à côte le 1er février 1944 à l’époque où le Colonel Savart commandait la Base aérienne de Marrakech. Le lieutenant-colonel Bezy, commandant de l'Ecole par intérim, annonce dans son discours d'adieu aux élèves le prochain retour de l'Ecole de l'Air vers la Métropole.
Les trois promotions continueront leurs formations aux Etats Unis en Alabama et en Caroline du Sud. Ceux qui effectueront leur cycle complet rentreront en France pour être affectés en unités en juillet 1945.
GROUPES LOURDS À MARRAKECH
Jean Kiechel ayant été affecté à Marrakech en novembre 1941 n'a pas connu le regroupement des LEO 451 du Groupe II/23 entre le 25 juin et le 19 aout 1940. Les LEO 451 (Lioré 45) éparpillés sur différents terrains d'Afrique du Nord y furent rassemblés par le Capitaine PLIQUE avant d'être redirigés sur la Base de Meknès. Plusieurs avaient participé glorieusement à la bataille de France entre le 6 et le 17 juin 1940.
La base de Marrakech reçoit plusieurs aviateurs en formation selon leurs spécialités. Nous avons pu voir sur ce blog le passage à Marrakech d'Henry Brémard près de vingt ans avant qu'il devienne Commandant de la Base École. C'était pour de courts séjours de quelques semaines et chaque fois au titre d'un Groupe de bombardement différent: le 2/11 en été 1940, le 1/63 fin 1942, le 2/63 fin 1944. Nombreux sont les membres des équipages qui passent à Marrakech se former sur quadrimoteurs et différents matériels et procédures avant de repartir sur les théâtres d'opérations. Le Groupe lourd II/23 va reprendre les combats le 23 mars 1943 en Tunisie sous le nom de Groupe Guyenne et va poursuivre sa formation en Angleterre. Partis le 18 aout 1943 d'Alger et passant par Gibraltar, ses premiers éléments arriveront à Liverpool et West Kirby le 9 septembre. Le blog a déja présenté un des équipages du GAR 1/52, (le même groupe que Jean KIECHEL) grâce à Jean-Michel GRAVAUD à la recherche de souvenirs de son oncle le Sergent Guy BOURREAU.(voir des photos prises par le Sergent mécanicien --> Etienne BARDE)
LES FORMATIONS DE SOUS-OFFICIERS SUR BOMBARDIERS
En 1945 l'École de Marrakech forme des Sous-officiers sur des bombardiers.
La piste et les bimoteurs, les bâtiments des Sous-Officiers
Sous-Officiers en 1945, cour Guynemer, le bâtiment de commandement avec sa végétation de l'époque.
UNE PROMO
Qui aidera Sylvie Kiechel à retrouver la date de cette promo? Voir ci-dessous trois agrandissements pour reconnaître les visages en cliquant sur les vignettes.
Jean KIECHEL, Sergent chef depuis le 1er octobre 1944 sera affecté à l'EPBM en septembre 1946 et y sera maintenu jusqu'en 1948. Il sera nommé Adjudant le 1er septembre 1950.
Sur la période 1948- 49 voir aussi sur ce blog "Missions spéciales à Marrakech" de Jean-Claude David en 5 épisodes, en écrivant "missions spéciales" dans la case du moteur recherche en haut à gauche.
Reprenons le carnet de vol de Jean KIECHEL
Carnet de vol années 1951 - 1952
Arcoct de Mecanicien Avion N° 1.203 du 22/09/1939 livret paraphé par le Commandant ROBIAUD, commandant la D.I III/707 à Marrakech le 02/01/1952.
Mois de Janvier 1952 : Report du 2e semestre 1951 :
Essai sur T6 comme Mécanicien avec le Lt. ROUX
« « « « « « « « « « « « « « « « « « « « le s/c GODARD
« « « « « « « « « « « « « « « « « « « « le Lt. DEMOULIERE
Mois de Janvier 1952 :
Essai sur T6 comme Mécanicien avec le Lt . DEMOULIERE (chef du bureau des vols).
Mois de Février 1952 : avec le Lt. DEMOULIERE sur T6.
Mois de Mars 1952 sur T6 avec s/c GODARD, Lt. MONNIER, Lt. DEMOULIERE, Adj. GODARD.
Mois d’Avril 1952 Essais comme mécanicien sur T6 avec le Lt. DEMOULIERE, le sg Moineau, le Lt. DEMOULIERE, le Sg GUERILLO, le Lt. DEMOULIERE.
En 1952-54 s'insère le témoignage de l'élève pilote de la 53D: Marcel Paquelier:
Carnet de vol année 1954 - 1955
Année 1954 – 1955 : Le CDT. RABUSSON CDT. provisoirement la DI.
Avec le CDt. LAMOTHE sur Lang
Avec le CDT. LASSERRE sur DC4
Avec le CDT. BERTIN sur DC4
Il est nommé Adjudant chef au 1 septembre 1954 et en1955 ( le 22 septembre) il est muté en Algérie sur la Base opérationnelle 211 de TELERGMA qu'il nous fait visiter vue du ciel pour commencer.
La voie ferrée est caractéristique de la situation de Telergma
Cliquer sur les vignettes pour agrandir les photos: les tubes en toles de la base.
Carnet de vol année 1955 -1956 : le Lt. Colonel André DURANTHON : Commandant la B.A. 211 de TELERGMA
Avec le Cne. DELBOS sur Nord
Avec le Cne. MALLIA sur DC3
Avec le CDT. LOTH sur C47
Avec le Cne. DESCAMPS sur Toucan.
La base de TELERGMA sous la neige en février 1956
cliquer sur les vignettes pour agrandir les photos : la neige
cliquer sur une vignette pour agrandir la photo: contrôle et sécurité
Le parc de stockage
Cliquer pour agrandir: les bimoteurs
L'intérieur d'un tube, aménagé en bar.
Visite guidée des installations de Telergma
cliquer pour agrandir, L'entrée de la Base
cliquer pour agrandir: bibliothèque, couloir des chambrées, restauration
cliquer pour agrandir: bar, salle à manger, salon
cliquer pour agrandir: restaurant, bar et piscine
cliquer pour agrandir: des avions à perte de vue
cliquer sur les hélicoptères
Cliquer pour agrandir: le personnel de la Base
Jean Kiechel est le 7 ième au milieu en partant de la dame assise au sol tout en blanc.
Le retour à Marrakech en famille
Le 18 janvier 1957, après 16 mois de séparation, Jean KIECHEL rejoint la BE 707 et sa famille.
La famille en 1959 - Jean Kiechel s'était marié avec Helmi Peets en 1944 à Marrakech
Leurs filles: Annie (+), Eveline, Marie-Claude et Sylvie telles qu'elles étaient quand elles ont quitté Marrakech.
Carnet de vol année 1956 – 1957 : Le Capitaine NOIROT Bureau des vols à Marrakech
Avec Lt. GONDE sur C4, Cne. PONTOIS sur Nord, AdJt. METTRAY sur Nord, avec le Cne. CHARPIN sur Nord, avec A/C TOURON sur Nord, avec le Cne. DE MARLIAVE sur C4, avec le LT. FROMEUTEAU sur C4, avec le LT. LAGOUTTE sur Nord, avec le Sgt. RENAUD sur T6, avec le LT. BASTIAND sur Toucan, avec le S/C GNREDINGER sur Toucan, avec le LT. GALLIER sur S 55, avec l’ A/C URECOURT sur Toucan.
Carnet de vol année 1957 – 1958 à Marrakech
Avec le CDT. COLLET sur Toucan, avec l’adj. MOULIN sur T6, avec le Cne. PRAT sur Toucan.
Carnet de vol année 1958-1959 àMarrakech
Avec le Cne. COSTA sur Nord, avec le Cne.DUCATEL sur Toucan.
Jean Kiechel après la BE 707 de Marrakech
Aix-en-Provence par M.E en Juillet 1959
Affecté à la 5 ième B.A Orange par O.M. en Aout 1959
Embarquement à Casablanca sur le Koutoubia en Septembre 1959
Rayé des contrôles de la B.E 707 en Septembre 1959 certifié par le Capitaine Simon Commandant la 2 ième UAE.
Carnet de vol année 1960 -1961 : Le Commandant FLEUROT CDT. L’U.E.B.B 10/005 P.O le Capitaine LUCA à ORANGE (84).Avec Le Colonel TANGUY sur MS 760/34 (avion à réaction).
L 'Adjudant Jean KIECHEL quitte l’Armée et La B.A d’ Orange en Aout 1961, certifié par le Commandant Fleurot commandant l’ UEBB 10/005.
Sur la DMP, ses moniteurs et élèves pilotes et la fin de cette époque voir le Chkoun Ana de Francine et les différents témoignages dont ceux de Claudine XIMA regroupés dans la Catégorie "Base aérienne BE 707"
Sylvie en relisant l'histoire de cette période à Marrakech ajoute:
"Quelle période intense finalement ! Je découvre mieux ce qui reliait si fort les gens de cette époque. Pour moi c’est une grande leçon d’histoire et je me rappelle maintenant que mon père disait que c’était unique dans les décisions prises par les hauts commandants de l’Armée de l’Air d’avoir délivré à tous les citoyens alsaciens et lorrains de l’époque des faux documents d’identité pour rejoindre les armées libres en Afrique du Nord quand la France était occupée en totalité par les armées allemandes. Ils étaient considérés comme « déserteurs » de l’armée allemande."
MERCI À SYLVIE KIECHEL ET À PIERRE BRÉMARD POUR CES SOUVENIRS DE SERVICES ET DE FÊTES QUI PERMETTENT DE MIEUX CONSERVER LA MÉMOIRE DE CEUX QUI ONT VÉCU CETTE ÉPOQUE, ET QUI PEUVENT AUSSI SUSCITER LA REPRISE DE CONTACTS AVEC DES ANCIENS OU MÊME CRÉER DE NOUVEAUX LIENS.