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MANGIN@MARRAKECH
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26 avril 2011

LES PORTES DU CIEL S'OUVRENT À MARRAKECH

UNE ÉTOILE DE DAVID SUR LE DRAPEAU MAROCAIN AVANT LE 17 NOVEMBRE 1915

TETOUAN1900 Sur cette photo prise vers 1907, et parue dans Tel Quel N°348, on voit le drapeau marocain, ancienne version. L'étoile à 6 branches de David (Daoud) passera à cinq branches, cinq comme les cinq piliers de l'Islam.

UN CONTE SUR LES FÊTES DE SOUCCOTH PAR UNE FILLETTE DU MELLAH DE MARRAKECH

Si les fêtes de Pâques et de Pentecôte ont leurs correspondance incontestable dans le judaïsme et le christianisme, celle de Souccoth (les tentes) est reprise de manière partielle  et très variées par les chrétiens selon les pays et les confessions principalement par des actions de grâce à la période des récoltes, donc à des dates différentes. Les tentes de Souccoth rappellent les quarante années du peuple hébreu vivant au désert sous tentes avant l'entrée dans la terre promise. L'islam n'a pas de fête équivalente, bien qu'il connaisse aussi l'épisode de la traversée de la Mer Rouge par les hébreux alors qu'ils étaient poursuivis par les chars de Pharaon au début des quarante années.

Les Portes du Ciel

par Thérèse Zrihen - Dvir

Souccoth (La fête des Tabernacles) approchait. Nous nous réjouissions tous de la perspective d'aider nos parents à construire de petites cabanes faites de roseaux et de feuilles de palmes géantes sous le dôme céleste.

 

Notre meilleur passe-temps était la préparation des guirlandes, découpées dans du papier crépon, dans lesquelles mes oncles inséraient de petites ampoules multicolores, scintillant de mille feux. Ma grand-mère meublait la Soukka d'une grande table, de chaises et d'un divan pour celui, ou celle, qui s'aventurerait à passer la nuit sous ce toit précaire. Généralement, cela déclenchait de petites querelles entre mes tantes et oncles quand, avant la tombée de la nuit, tous se chamaillaient pour y dormir.

"Mais pourquoi," dis-je à Mémé. "Qui y a-t-il de si particulier à dormir sous les cieux?"

"Assieds-toi donc et laisse-moi te raconter pourquoi nous aimons tous dormir en plein air à Souccoth," me dit-elle avec un sourire taquin.

Je pris une chaise et m'assis en face d'elle, attendant avec impatience  son récit.

"Sais-tu," me dit-elle, "qu'avant la fête de Souccoth, nous passons nos nuits à prier et à demander pardon pour nos fautes de l'an passé? Il est dit qu'au dernier jour de Souccoth, le Bon D.ieu écrit sur son livre de vie un rapport sur chacun de nous. Et ainsi, nous sommes soit punis, soit récompensés pour nos actes. Si tu as péché ou as directement ou indirectement fait du mal à qui que ce soit sans que tu ne fasses l'effort de réparer le dommage occasionné, tu seras punie. Mais si au contraire tu as passé toute l'année à faire de bonnes actions et à suivre les commandements de notre Seigneur, tu seras récompensée."

"Ce n'est vraiment pas le moment de lui bourrer la tête avec de pareilles choses," reprocha mon grand-père du coin de la cabane. "Elle est trop jeune pour comprendre leur complexité, et lui faire peur avec de telles histoires n'est pas recommandable!"

 

Avait-il remarqué la pâleur instantanée qui s’était emparée des traits de mon visage dès l’abord du sujet épineux des péchés ? me dis-je.

Je comptais dans mon casier personnel, à six ans à peine, quelques péchés, comme des mensonges et des petits larcins que j’évitais de révéler par peur de me faire réprimander. J'avais commis au moins un ou deux vilains tours aux enfants des voisins, lors de nos jeux de médecin et malades. Je n’étais pas particulièrement fière des résultats de ma toute dernière farce.

J'avais aligné filles et garçons pour leur mettre des gouttes dans les yeux. Le flacon dont je fis usage avait contenu au préalable des gouttes pour les yeux, mais une fois vide, ma grand-mère l’avait jeté dans le panier  à ordures. Je le pris et le remplis d'eau froide et de rognures de savon. Je me mis à le secouer afin que les fines parcelles de savon fondent dans l'eau. Une fois le mélange prêt, j'instillai une ou deux gouttes dans les yeux des malheureux enfants. Évidemment, mon traitement leur enflamma les yeux. Ils se sauvèrent, la vue brouillée, les yeux rougis et larmoyants. Je n'ai jamais compris pourquoi ils ne s'étaient pas plaints à leurs parents. Était-ce parce que j'étais la petite fille du grand rabbin, que tout le monde craignait et respectait? L'affaire fut rapidement épongée. Quant à moi, j’avais réalisé l'ampleur du mal que j'avais causé à ces enfants et m’étais promise de ne plus recommencer.

 

"Mais non, vas-y Mémé, continue," dis-je à ma grand-mère en avalant ma salive.

"Es-tu certaine de vouloir écouter le reste?" me demande-t-elle.

"Oui, je dois savoir si moi aussi j'ai besoin de demander pardon pour mes péchés,"  lui répondis-je le front plissé.

"Enfin, la nuit qui précède Simha Torah (Fête du don de la Bible) nous ne dormons pas, car c'est au cours de cette nuit particulière que le Bon D.ieu ouvre les portes du ciel."

"Que veux-tu dire Mémé? Il a des portes le ciel? À quoi ressemblent-elles?" lui demandai-je, complètement interloquée.

"Mais bien sûr que le ciel a des portes," répliqua ma grand-mère d'un ton sérieux. "Quand elles s'ouvrent, tu as seulement quelques secondes pour exprimer les vœux qui te seront accordés pour le restant de ta vie."

"Les as-tu vues toi, les portes du ciel, Mémé?" murmurai-je, déconcertée et curieuse. "Et qu'as-tu demandé?"

"Je n'ai jamais eu l'occasion d'être réveillée quand cet événement tint place," répondit ma grand-mère, dépitée. "Cependant, tous ceux qui ont eu l'opportunité d'exprimer leurs souhaits, les ont vus se concrétiser sur-le-champ. Quelques uns ont demandé de l'or et des diamants, d'autres santé et prospérité."

"Qu'aurais-tu aimé avoir Mémé si, par chance, les portes du ciel s'ouvraient pour toi?"

"Je demanderais la guérison de ton grand-père," balbutie-t-elle presque imperceptiblement.

"Tu sais Mémé, je vais rester éveillée cette nuit et les nuits suivantes jusqu'à la fin de Souccoth et j'attendrai que les portes du ciel s'ouvrent pour faire le même souhait que toi," répondis-je. "Aide-moi je te prie à étendre mon matelas sous les étoiles. Je te promets de ne pas fermer l'œil la nuit entière et de ne pas rater cet événement."

Je partis vers ma chambre, suivie de Mémé et, à deux, nous avions charrié mon petit matelas jusqu'au patio, tout près de la cabane de Souccoth et l'y étendîmes. Je me saisis aussi de mon oreiller et d'une petite couverture et m'assis sur mon lit improvisé.

Dans la cabane, mes oncles et tantes continuèrent de jouer aux cartes en buvant du thé chaud à la menthe, et grignotant des biscuits. Pépé et Mémé se retirèrent pour la nuit, tandis que moi, je luttais pour conserver les yeux ouverts, fixant le ciel où, par moment, une étoile filante m'arrachait un cri de joie vite étouffé. Puis, plus rien, aucune porte ne s'ouvrit ni ne se ferma. Je vis mes oncles et tantes quitter la cabane pour aller se coucher. Quand j'ouvris les yeux, le soleil était déjà haut dans le ciel.

 

Mémé m'apporta un verre de thé chaud et parfumé et une tranche de son gâteau que j'avalai d'un trait.

"Je suis désolée Mémé si je t'ai déçue," lui dis-je envahie de remords. "Je ne me rappelle pas quand le sommeil a eu raison de moi. C'est tout simplement arrivé."

"Ma douce enfant," me répondit-elle. "Ne t'inquiète de rien. Cela nous arrive à tous, et c'est pour cette raison qu'aucun de nous n'a jamais réussi à voir les portes du ciel s'ouvrir."

 
Ce conte nous conduit dans les découvertes de la religion par une petite fille juive. Il parle des Portes du ciel, lors de Simha Torah à la fin de la fête de Souccoth, alors qu'on s'attendrait plutôt à ce qu'elles soient évoquées pour Yom Kippour, la fête du grand pardon.La fête où le juif pratiquant un jeune de 25 heures est absout par D.ieu des péchés de l'année. Les portes du Ciel s’ouvrent à Erev Yom Kippour pour laisser monter les prières et les demandes de grâce, et se referment le lendemain soir. La dernière prière de ce grand jour, alors que le jugement est sur le point d’être scellé, est appelée “Neïlah”. La Neïlah est, de toute l'année, le seul office pendant lequel l’Arche comprenant les rouleaux de la Torah reste ouverte, comme sont grandes ouvertes, à ce moment-là, les Portes du Ciel.
C'est probablement l'occasion de rappeler un colloque réalisé en 2007 ou 2008 où plusieurs intervenants musulmans et juifs ont parlé de la citoyenneté marocaine.
POUR LES FÊTES À L'OCCASION DES 1200 ANS DE LA VILLE DE FEZ EUT LIEU UN COLLOQUE DONT L'UN DES THÈMES FUT : “Le judaïsme marocain contemporain et le Maroc de demain”.
couv_348

L'hebdomadaire TEL QUEL en parle:  La rencontre avait une tonalité très officielle : parmi les intervenants, à côté de quelques universitaires et de représentants de la diaspora juive marocaine, étaient présents des politiques (conseillers royaux, anciens ministres, ambassadeurs) ainsi que des responsables ou membres d’institutions royales. Nul ne fut donc surpris d’entendre répéter de fort belles choses sur la tolérance, l’ouverture et l’identité plurielle du Maroc... Plutôt qu’un colloque scientifique, ce fut un moment d’échange, de convivialité, au cours duquel chaque orateur a tenu à dire comment il se reconnaissait dans l’autre et en quoi cet autre faisait partie intégrante de lui-même. Driss Khrouz, directeur de la Bibliothèque nationale, n’hésita pas à affirmer : “Parce que je suis marocain, je suis arabe, berbère, musulman, juif...”. Dans un ordre quelque peu différent, André Azoulay, conseiller du roi, fit sienne cette identité composite qu’il revendique du reste depuis quelques années. Ahmed Abbadi, secrétaire général du Conseil des oulémas du Maroc, a quant à lui conclu son intervention sur une image plus poétique : “La judéité marocaine circule dans notre identité comme l’eau dans les pétales de rose”. Albert Sasson, membre du CCDH et de l’Académie Hassan II des sciences et techniques, enfin, souligna la nécessité pour le Maroc, à l’instar de ce qui se passe dans tous les pays du monde, de se poser la question de l’identité nationale : “Qui sommes nous ? Que veut dire être marocain ?”. En “off”, l’un des participants est allé jusqu’à nous confier : “Il est temps que le Marocain accepte la part juive qui est en lui, c’est-à-dire qu’il reconnaisse les valeurs et l’histoire que musulmans et juifs du Maroc ont en commun. Et n’oublions pas que les Benchekroun, Kouhen et autres Guessous, musulmans aujourd’hui, sont nos juifs d’hier...”
Autant de propos audacieux sur la “marocanité” qui donnent matière à réflexion. Y compris dans le sens optique de ce terme. Entre juifs et musulmans au Maroc, ne s’agit-il pas d’une double relation en miroir où chacun doit accepter d’être à la fois pleinement soi-même et une partie de l’autre ? Le Maroc est sans aucun doute le seul pays arabo-musulman où ce type de réflexion est possible. Félicitons-nous donc qu’une telle manifestation ait eu lieu."
Ce passage est tiré d'un long article de Ruth Grosrichard dans le N° 348 de TEL QUEL intitulé "LE JUIF EN NOUS. AU COEUR DE L'IDENTITÉ MAROCAINE"   
 
Un dialogue s'est instauré sur ce blog entre Thérèse et Azor ( qui ont tous les deux connu Marrakech à la même époque) à propos des différentes cultures religieuses, des religions qui ont des lieux saints ou des terres sacrées et de celles qui préfèrent ne pas en avoir, des fanatismes,etc...  
 
AZOR avait écrit un passage à propos du Chkoun Ana de Ninette Attar Dalman. C'est probablement l'opportunité de le partager ici. Azor le berbère est un marrakchi d'adoption, son village d'origine, son fief, est El Aderj, dans le Moyen Atlas (Azrou, Ifrane, Sefrou, sa ville natale, car à 25 km d' El Aderj).
Dans mon blog de petit berbère, je traite d'une histoire d'amour qu'on croit impossible, mais vivable, tant la dimension de l'être humain est sans limite et pas confinée à la petite dimension castratrice et néfaste (Dernier paragraphe intitulé : Azor séduit par une Roumia* (Fiction, devenue réalité quand Azor épousera Marie-Louise, fille d'un exploitant forestier Lorrain, venu au Maroc en 74 recruter 300 bûcherons. Azor avait recruté alors sa fille aînée Marie-Louise dont il est tombé amoureux. Echange ou troc, il était beau non?
*La Roumia est le nom qu'on donne dans le dialectal marocain aux Européens, nom tiré de Rome, les Romains ayant été les premiers conquérants de l'Afrique du nord. 
La ville de Sefrou est surnommée "La ville juive" par les enfants du terroir dont je fais partie, par les médisants qui haïssent la région, incapables qu'ils sont, l'arrière grand pays qu'est Sefrou et El Aderj. Ils la  nomment par dépit et nous la nommons aussi par amour, nous les natifs, la ville juive, car créée par ces juifs berbères qui nous ont apportés beaucoup à nous autres berbères d'El Aderj, croyez-moi. La majorité ont malheureusement immigré en Israël, en Europe et en Amérique, Canada inclus. Ils n'ont pas oublié à ce jour leur racines qu'ils rendent bien au Maroc dans bien des domaines (Politique, Renseignements, Economie, Militaire "Le F-16, avion de combat que le Maroc a acheté; L'électronique à bord est entrain de se faire par une firme de haute technologie Israélienne. Les juifs marocains du Canada, des US, d'Europe ayant contribué par patriotisme au financement de ce projet pour défendre leur patrie qu'ils avaient quittée à regret. Leurs petits enfants sont de nos jours devenus en Israël premiers ministres, maires de beaucoup de villes  et généraux dans l'armée en Israël. Merci à eux pour l'aide salutaire pour l'unité du pays qu’ils nous apportent pour notre cause et la leur, enfants du pays dans l'affaire du Sahara bien marocain. 
Azor poursuit en étant reconnaissant pour tout ce qu'il trouve de richesse humaine à travers le blog. Il remercie pour ce qu'il lui "offre comme relations qu'il avait connues et côtoyées vaguement sans les connaître à Marrakech, petit berbère de Marrakech ou de la base des années 60, des personnes qui avaient un idéal, des sentiments, une terre qui les a vue naître, grandir et qui impuissante, les avait vu partir sans pouvoir les retenir. (Fermes de la campagne Marrakchie "Chichaoua, Saada, Targa", quartier "Mellah, Médina, Base 707, Berrima pour Nina", et j'en passe).
Pourvu que vous reveniez tous un jour donner tout votre amour et votre savoir-faire à votre terreau si prolifère et accueillant qu'est Marrakech. Merci à Ninette l'Israélite marocaine, Francine la fille de l'adjudant-chef, Blandine la fermière que j'appellerai la CLEMENTINE l'anglaise parite en Amérique, elle au Maroc-Marrakech, la fille de Targa; Claudine, la pionnière de la base 707, Jean-Marc, le bleddard de l'Atlas, Jean-jacques, et bien d'autres que je n'arrive pas à citer à  cette heure-ci (très tôt le matin). Merci pour ce lien si magnifique et constructif... il demeure une source d'espoir et de renaissance. 
MERCI À THERESE ET À AZOR POUR LEURS CONTRIBUTIONS AU DIALOGUE ENTRE LES CULTURES. ILS NOUS DONNENT AINSI UNE OCCASION DE PARTAGER POUR QUE NOS DIFFÉRENCES NOUS ENRICHISSENT AU LIEU DE SERVIR À CEUX QUI VOUDRAIENT NOUS SÉPARER. 
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Commentaires
A
La première langue où j'avais appris ce proverbe, c'était en arabe; la caravane nous ayant toujours rappelé les chameaux et le désert; quoiqu'il y a de nos jours d'autres caravanes de Toyotas, Renaults, et autres qui passent aussi dans le désert. J'en chercherai à l'instant l'origine. Merci France.<br /> Je profite de ce jour béni, cher aux Chrétiens pour leur souhaiter mes meilleurs voeux de la pâque 2011. Egalement avec un peu de retard aux juifs de ce forum spécialement quoiqu'avec un peu de retard. Le Pessa'h 2011 ayant eu lieu le 19 avril 2011 (Je cite d'après mes recherches sur google)
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F
COMME TOUT CECI EST BIEN DIT! j'ignorais que le proverbe les chiens aboient la caravane passe était d'origine arabe.<br /> bonne soirée<br /> amitiés<br /> Francine
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A
-Ont-ils réussi à stopper net notre dialogue chers amis? <br /> -Pourront-ils arrêter la marche résolue de la ville rouge vers le progrès, la modernité et le dialogue inter-communautaire? <br /> Je n'y crois pas un seul moment. Le jour-même, et aujourd’hui Marrakech vit au rythme du printemps. Les oliviers de la ménara, les orangers de la Targa (Blandine) sont en fleurs. Les restaurants, les boîtes de nuit qui côtoient les mosquées, reçoivent leur clientèle à coup sûr à cette heure-ci. Marrakech a bien vu des moments difficiles depuis sa fondation en 1062; 950 ans déjà. <br /> La vieille berbère à la peau brune et aux yeux noirs a vécu des malheurs, des épidémies, subi tous les affronts d'une histoire mouvementée du Maroc. Elle demeure impassible, spectatrice des actes de barbarie gratuits et haineux. Elle sait pardonner et accueillir généreusement tous ceux qui l'aiment. Aimons-la, et continuons notre dialogue.<br /> Un proverbe arabe que je trouve de circonstance<br /> dit : "LA CARAVANE PASSE ET LES CHIENS ABOIENT". Je fais allusion chers amis, sans me voiler la face à ceux qui jalousent ce pays laborieux qu'ils n'ont cesse de vouloir casser. Hélas pour eux, ils est séculaire le pays des Almoravides, des Almohades, il sait se défendre. Ces gens-là mêmes qui n'ont pas d'histoire malheureusement, à peine s'ils se rappellent d'un chef ou d'un Émir sombre et sans prestige. <br /> Azor votre ami.
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P
Bonjour à tous,<br /> <br /> Quelle grande tristesse, quel gâchis,quand certains mettent des années à construire l'amitié, d'autres détruisent tout où partie en quelques secondes.<br /> la bêtise humaine n'a vraiment aucune limite,bien entendu le choix de frapper dans Marrakech n'est pas un hasard, c'est un lieu symbolique de l'échange et du partage. Et c'est bien cela qui est visé.<br /> Que peuvent espérer ces fous extrémistes ?<br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> Pat86
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A
Bonjour France,<br /> Merci pour la correction. Comme l'a précisé Patricia, effectivement il s'appelait avant le café France, très populaire à l'époque. Argana, est une bourgade lovée dans les contreforts du haut Atlas, dans la plaine du Souss, à proximité de Taroudant-région d'Agadir, pays berbère. <br /> Souvent les cafés rachetés dans les villes marocaines, sont renommés par le nouveau propriétaire, en leur attribuant le nom du village ou de la ville d'où il vient; ça doit être le cas. Vrai France tous les autres cafés France que moi j'ai connu à Rabat, Casa, Tanger, ils sont situés dans la ville nouvelle. Drôle, c'est le seul qui est situé aux abords de la médina. <br /> Toutefois, les constructions hors médina doivent dater de l'époque de la présence française. Simple mise au point. Merci<br /> Azor, votre ami
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