Les Villas de l'Avenue de Casablanca ont laissé leurs places à quelques immeubles
Jean-Louis Roy partage avec nous des photos de son oncle Pierre devant la villa de son grand père le Capitaine Armand ROY. Les enfants de militaires et d'autres se souviennent de ces clôtures, partie en maçonnerie et partie en bois.
Le petit Pierre ROY né à Marrakech, avec son père et avec l'ordonnance du capitaine. ( voir archives du 10 mars 2010)
Aujourd'hui les villas sont rasées et les immeubles alternent avec les terrains vagues. Souhaitons que ce quartier ne laisse plus d'espace à l'abandon.
RETROUVAILLES: Grâce au blog les cousins Roger Uccello et Bernard Joudoux vont pouvoir échanger des souvenirs de famille. Voir "Je suis tombé par hasard sur votre blog..." un commentaire sur un article du 14 juin 2012.
La rue Capitaine CAPPERON, aujourd'hui rue Rahal BEN AHMED conserve le souvenir d'autrefois.
Le souvenir des habitants de cette rue centenaire nous permet de garder la mémoire de ce quartier situé entre l'Avenue de Casablanca et la rue Verlet Hanus. Pour les uns leurs maisons sont toujours là, plus ou moins reconnaissables, pour les autres elles n'existent plus et de nouveaux bâtiments les ont remplacées, pour d'autres encore des terrains vagues attendent d'autres constructions. La rue est toujours là, cette page du blog est pour ceux à qui ces images évoquent des souvenirs. Quels étaient les anciens commerces, les personnalités marquantes, les jeux, les rires et les pleurs..? Veillons à ce que la mémoire ne se perde pas. (le début de la rue a été présenté : cf archives du 4 aout). Merci en particulier à Marcel Martin de partager ses souvenirs dans les commentaires, merci aussi à Monique DROUIN qui est née dans la rue au n°73 y a habité de même que ses cousins Torregrossa, Tena, Durand et Martinez, merci aussi à Cécile ROBERT née aussi dans cette rue et qui a habité au n°45, Liliane DOMGÈS également native de cette rue et qui a connu le n°46 et le n°65, Philippe LUXEMBOURGER né au n° ?, ainsi qu'à celles et ceux qui ajouteront des commentaires et des photos. Pour l'Avenue Mangin/Mohamed V on peut ajouter des souvenirs aux pages des 7 et 22 juin.
Nous continuons la descente de cette rue après le n°20 en photographiant presque toutes les maisons. Nous y ajouterons des photos anciennes lorsqu'elles parviendront au blog. Nous avons prévu de publier des photographies d'autres rues du Guéliz, pour que chacun puisse retrouver sa rue en images
n°20 Salon Tifany Nasab Naima; puis l'angle avec la rue Marie Lay/Fatima El Fihria. C'est à l'angle au 13 de la rue Marie Lay que se trouve le cabinet du Médecin Akdim Habouh et celui de la juriste Lalla Elbaroudi.
Reprenons les numéros impairs au jardin à la végétation débordante
n° 29 ? pas vraiment lisible
n° Maison fermée. Est ce l'ancien n°31 où se trouvait la Compagnie Générale de chauffage et plomberie - Ets B. DOMEC
n° Autre palissade à l'angle de la rue Marie Lay (marrakchia), aujourd'hui rue Fatima El-Fihria (fassie)
La rue Marie Lay est en sens unique.
Passons de l'autre côté de la rue Marie Lay/Fatima El Fihriya
À droite dans les numéros impairs un autre immeuble détruit. C'est là qu'habitait autrefois M. MORENO, boucher au Marché du Guéliz.
en suivant le côté pair avec des fenêtres rondes
Des immeubles avec air conditionné
Petite impasse pour accéder à l'arrière des maisons
Un immeuble avec cinq échoppes
Un immeuble avec un étage, puis un autre avec un balcon. Serait-ce l'établissement scolaire privé El Idrissi au n°40 ?
Une maison ancienne bien repeinte
Un passage pour accéder à l'arrière des maisons sur rue.
C'est là que Monique Drouin reconnaît la cour qui conduit à sa maison.
Monique nous fait l'amitié de partager avec nous des photos conservées dans sa famille. Ici elle nous présente devant sa maison "la famille Florès, mon papa et mon frère Robert".
Elle nous invite à l'intérieur du n°73 en nous montrant ses parents et des amis lors d'une partie de cartes.
Dans cette cour se préparait le Carnaval des enfants. Ici Robert, le frère de Monique, déguisé en cuisinier, à sa gauche Monique en mariée et quatre petits amis.
Monique raconte:"Dans cette maison mes parents ont habité de 1945 à début 1950, puis mon oncle Francis DURAND, ma tante et leurs enfants Françine et Jean-Luc. Nous avons quitté Marrakech pour Louis Gentil en 1950 mais nous étions très souvent à Marrakech puisqu'il y avait toute la famille. Notamment un autre oncle Robert Martinez, ma tante et leurs enfants Nicole et Guy. Mes grand parents avaient aussi une maison au 55 Rue Verlet Hanus, les familles Torregrossa, Tena et Florès qui habitaient toutes dans le quartier, plus les amis. Les photos sont des années 1946 1947 1949, je suis née fin 1947. Voilà une tranche de vie de notre famille."
Merci Monique pour ces souvenirs partagés qui nous rappellent la vie au Guéliz autrefois.
Reprenons à droite les numéros impairs après l'espace en démolitions
Un vendeur de cannettes y a son magasin aujourd'hui. Au n°45 habitait autrefois la famille de Cécile ROBERT (voir son commentaire), de même Nicole, Annie PIGEON et leurs parents. A côté les DINJEAN, CERVONI, REYNAUD, VIETTI,..
Un commerce, avec un 45bis qui n'existait pas autrefois. Le tailleur Taoussi y a son magasin.
Cécile Robert partage avec nous des photos de sa rue d'avant.
Cécile avec ses amies Claudie et Denise Reynaud ainsi que Geneviève Wolfger marchant dans la rue Capperon. A droite, Cécile au numéro 45 avec Claude Dinjean et Andrée Moreno.
Dans l'impasse du n°45: Nicole Pigeon et un petit cousin. Au fond, les portes des maisons des familles Font et Servole
un petit immeuble portant toujours le n°57
On remarquera les ferroneries de la porte du 57. Qui s'en souvient ?
Revenons aux numéros pairs et au café Mariamar
côté pair-une maison en mauvais état. C'est de ce côté que se trouvaient autrefois les familles FONT et CERVOLE et au n°42 la famille WOLFGER,..
au n°46 vivaient les familles BARBARINO et DOMGÉS. Lucette nous envoie deux photos dont une sur son solex en 1960. Elle se souvient:
Au n°48 vivait Colette GENDRE, son frère Francis et leurs parents. (Voir commentaire de Cécile)
Une porte pour entrer dans ce jardin
Passons devant en regardant au dela du portail du n°48, autrefois habité par madame BONHOME.
Et continuons... là se trouvait le cordonnier SALPIETRO.
Cécile Robert partage avec nous une photo de la maison du cordonnier devant laquelle se trouve son frère Henri Briens sur son vélo.
n°54 bis Ets Lamri d'Aluminium et vitrage
Nous reprenons les numéros impairs
Une deuxieme maison rajoutée semble-t-il
La porte aux tuiles vernissées du n°65. C'est ici, au milieu des palmiers que vivait Lucette Domgés-Patetsos de 1961 à 1967. Elle venait du n°46.
Passons en face sur le côté pair
n° Les numéros sont rares, nous approchons de la fin de la rue Capperon pour rejoindre celle du Commandant Humbert.
n°.. Le bout de la rue Capperon avec en vue les fenêtres de l'Hotel Mont Guéliz; A l'angle se trouve le Snack Tarik (10 rue Ibn Aicha/Cdt Humbert). C'est là que se trouvait le marchand de vin URSO.
Nous repassons du côté impair
n°69 C'est un immeuble avec une cour, plusieurs commerces en façade, des logements derrière
n°71, puis Car Drive au n°73 suivi du n°75 et de la tenture verte de la boulangerie. Le grand père de Cécile, Joseph MOMPO avait construit les premières maisons aux n°73 et 75, remplacées par des petits immeubles. Monique ne retrouve pas sa maison à cet endroit, elle se souvient de la cour à côté du Café Mariama.
La boucherie-charcuterie du grand père de Cécile.
Cécile devant le n°75 dans les bras de sa maman, puis dans ceux de son gran père. Henri, son frère aîné fait du vélo dans la rue Capperon.
La cousine de Cécile dans son Landau avec une vue en perspective de la rue Capperon.
n°77 la boulangerie patisserie Atlas. Puis c'est le n° 79 et la fin de la rue du Capitaine Capperon/ Rahal Ben Ahmed.
Au carrefour, la rue du Capitaine Capperon rejoint la rue du Commandant Humbert ou rue Ibn Aïcha.
Nous avons quelques noms dont nous ne savons pas à quelle hauteur de la rue certains de ses habitants d'autrefois étaient localisés: AMY (Mme M.), Famille Albert BERDUGO, Famille GIL, Famille PIGEON, Famille André THOMAS, Famille RODRIGUEZ,...
Votre blog, enrichi grâce à vos commentaires, vient à nouveau d'être distingué par Canalblog parmi les "blogs à suivre" pour cette page sur les souvenirs de la rue du Capitaine Capperon.
Les souvenirs de cette rue créée en 1913 avec le quartier du Guéliz sont les bienvenus dans les commentaires du blog. Cette rue a une histoire, l'histoire de ses habitants pendant un siècle. Il est important d'en conserver le souvenir. Merci d'aider à retrouver la mémoire
Bazooka Joe