À LA MÉMOIRE DES SPAHIS DE MARRAKECH ET DE TOUS NOS SOLDATS
Célébrons le 11 novembre avec eux !
Les spahis firent leur apparition à Marrakech en septembre 1912. Le 4e Spahis avec un recrutement venu d'Algérie, de Tunisie et de l'Hexagone, et également un escadron de Spahis sénégalais participe à la libération de Marrakech en chassant le prétendant El Heiba et son armée d'hommes en bleu qui voulaient renverser le sultan Alaouite.
Il y eut un seul blessé au 4e Spahis: Ahmed el Khechini, originaire de Tunisie. L'escadron de Spahis sénégalais commandé par le capitaine, puis chef d'escadron Renn campa dans la Palmeraie, là où l'Hôpital civil fut construit bien plus tard. Plusieurs photographes ont montré ces soldats et leurs familles. Une école primaire fut ouverte spécialement pour leurs enfants en âge scolaire. Marrakech avait la plus grosse école pour enfants Sénégalais de tout le Maroc, 22 élèves garçons et 18 élèves filles (pas loin de la parité).
Près de la fontaine du palais de l'Aguedal à Marrakech transformé en hopital; deux spahis sénégalais devisent assis avec un frère d'armes du 3e Zouave debout devant eux.
Défilé au galop d'un peloton de Spahis sénégalais à Longchamp lors de la Revue du 14 juillet 1913
Très vite furent créées cinq escadrons de Spahis marocains qui regroupées dans un seul régiment participèrent à la Grande guerre. Le Maroc n'étant pas encore entré officiellement dans la guerre au côté de la France, le régiment commandé par le lieutenant-colonel Dupertuis fut appelé curieusement "Régiment de marche de Chasseurs indigènes à cheval." En janvier 1915, le Maroc entrant officiellement dans la guerre, il change de nom: Régiment de marche des spahis marocains. Il sert d'abord début septembre dans la région d'Épernay, puis de mi-septembre à mi-novembre, il est engagé dans la Course à la mer, jusqu'aux Flandres et en Belgique pour la bataille de l'Yser où il se fait remarquer par sa brillante conduite au feu.
La presse des tranchées de décembre 1914 (il y a exactement 100 ans) avait publié des dessins et des commentaires éloquents.
À la bataille de Y.. Mohamed ben Ali, qui dans un engagement précédent n'avait pas eu l'occasion de tuer un seul ennemi, faute d"avoir pu les approcher se trouva fort humilié. Aussi quand son escadron arriva sur l'Yser, s'avança-t-il immédiatement au delà des tranchées jusqu'à l'entrée d'un château. Il s'embusqua dans un massif, attendant avec une patience tout orientale qu'un allemand se présenta à la distance voulue. Le premier qui parut fut abattu. Accourus à la rescousse deux de ses pareils subirent le même sort. Après quoi Mohamed ben Ali courut vers sa tranchée. Littéralement fou de joie, il exécuta, avant d'y descendre, une danse frénétique ponctuée de défis homériques à l'adresse de l'ennemi qui enveloppa ce brave d'une rafale de projectiles. Mohamed ben Ali dansait toujours. Aucune balle ne l'atteignit. Il descendit lentement, lorsqu'il eut fini cette fantasia héroïque, dans la tranchée parmi ses camarades. Aux gronderies cordiales de son lieutenant, le spahi répondit: "Mohamed ben Ali ne crains pas les allemands, ni aujourd'hui ni demain ! " ( extrait de l'hebdomadaire Les trois couleurs - épisodes, contes et récits de la grande guerre - 31 décembre 1914, n°4, 10 centimes.) Cette histoire est suivie d'un autre dessin, avec aussi son commentaire:
La nuit suivante, Mohamed ben Ali et une dizaine de ses camarades s'étant complètement déshabillés, s'enduisirent le corps d'une épaisse couche de boue. Ils sortirent alors de la tranchée, leur couteau bien affilé entre les dents. Couchés sur la terre, faisant corps avec elle, ils rampèrent avec tant de lenteur et de patience qu'ils arrivèrent à la ligne ennemie sans que le moindre bruit eut éveillé l'attention des sentinelles.
IMAGES AU COURS DE LA GUERRE DE 1914-1918
Spahis marocains ramenant des prisonniers allemands de Dixmude
Un campement de Spahis marocains à Ribécourt dans l'Oise
Un Spahi marocain dans le village dévasté de Souain en Champagne;
Un reportage photographique fut réalisé, puis publié en avril 1916 pour montrer aux Britannique que les Spahis marocains étaient à nouveau prêts à combattre."Moroccan Spahis to Aid Europe's Delivrance".
Les spahis marocains s'illustrérent dans toutes les batailles en 1914-1916, puis en 1917 furent engagés dans l'Armée d'Orient. Pendant toute cette période seuls les Spahis sénégalais sont basés à Marrakech, et de nombreux marrakchis rejoignent le Régiment de Spahis marocains. Marrakech se prépare en 1921 à accueillir son propre régiment de Spahis.
Plusieurs spahis de Marrakech sont morts sur le sol de France par exemple: Mohamed ben Ahmed, né vers 1895 au Douar El Aouamer, fraction des Ouled ben Séba vers Safi, recruté en 1915 à Marrakech Mle : 2540, 2e RSM 5e escadron. Mort pour la France à l'hôpital des suites d'une congestion pulmonaire le 15 juillet 1918.
Ministère de la Guerre - Adjudication à Marrakech le 29 novembre 1921 à 9 heures précises. Travaux à exécuter sur devis au camp du Guéliz pour la construction d'un bâtiment pour la Cavalerie.
Un monument créé par le sculpteur Paul Landowski représentant un Spahi marocain serrant la main d'un Cavalier français fut érigé sur la Place Administrative de Casablanca, en l'honneur de tous les Spahis marocains morts pour la France pendant la Guerre de 1914-1918. Ce monument fut plus tard transféré à Senlis.
Entre les deux guerres les spahis de Marrakech furent associés aux combats du Bou Gafer (février-mars 1933); ci-dessous un apperçu à travers quelques citations individuelles: Spahi BELKREIR ben MERZOUK, Lt Pierre-André CODET, Lt Armand ROBILLOT, S/Lt SI MOHAMED ben MOHAMED, Médecin-Capitaine Jean-Germain VIAL, Capitaine René-Gaston HOUSSIN, Lt MARCHETTI.
Sont réunis ci-dessous les noms de plusieurs des officiers du 2eRSM après ces combats. Ils commandaient le 2e RSM en 1934 :
Le Colonel Adrien, Jules, Gustave BURNOL, frère aîné du Colonel Emmanuel BURNOL (MplF-1940) tombé à La Horgne le 15 mai 1940. Le Lt-Colonel Olivier, Alphonse, Marie MARC, Le chef d'Escadron Germain, Lionel MOSLARD, le Chef d'Escadron Jean-Marie, François, Gabriel de CARDES, le Chef d'Escadron Robert, Louis, Camille de SEROUX, le Capitaine Paul, Charles, Louis MAZOYER, le Capitaine Maurice, Louis JOPPE, le Capitaine Jean-Marie PEYREGNE, le Capitaine Charles, Isidore BUTERI, le Capitaine AbdelKader BEN CHOUKA, le Capitaine Jules, Félix, Marie, Léon SERVE, le Capitaine Jean GRIPON, Le Capitaine André, Christian DEVOUGES, le Capitaine Thévenin COURBALLÉE, le Capitaine René, Gaston, Marie HOUSSIN (citation Bou Gafer), le Capitainne Bernard, Gabriel FAUCONNIER, Lieutenant Charles BONNEAU, il épousa une marrakchia, la fille de l'imprimeur Camille HÉBRÉARD et plus tard prit la succession de son beaupère à l'imprimerie. Lieutenant Charles, François MARCHETTI (citation Bou Gafer), Lieutenant Antoine MAITRE, Lieutenant Henri DUDOGNON, Lieutenant Marie, Michel, Eugène LE FRANC DE POMPIGNAN, Lieutenant Jacques, Marie, Louis DODELIER, Lieutenant Armand-Marie Georges ROBILLOT (citation Bou Gafer), Lieutenant Georges, Henri MATHON, Lieutenant Michel LE TELLIER, Lieutenant Paul DILLOT, Lieutenant Alfred PILLAFORT, Lieutenant Bernard DE LAITRE, Lieutenant Henri, Charles-Marie BOUVAIS DE LA FLEURHAYE.
Parmi les cadres du régiment et en plus du Capitaine ABDLKADER BEN CHOUKA déja mentionné, nous notons dans ce régiment les noms du Sous-Lieutenant SI MOHAMED BEN SI MADANI EL GLAOUI, du Sous-Lieutenant SI ALLAL BEN ACHIR, du Sous Lieutenant M'BARK BEN AHMED, du Sous-Lieutenant BOUCHAIB BEN MOHAMED, du Sous-Lieutenant MOHAMED BEN MOHAMED (citation Bou Gafer), du Sous-Lieutenant MOHAMED BEN EMBAREK SOUSSI, du Sous-Lieutenant AHMED BEN ABDERRAHMAN, du Sous-Lieutenant MOHAMED BEN DAOUI BEN SALAH (Mplf en Juin 1940), du Sous-Lieutenant AHMED BEN L'BIZIOUI.
TROIS ANNÉES PLUS TARD (1937) ON REMARQUE MUTATIONS ET PROMOTIONS PARMI LES OFFICIERS DU 2eRSM EN GARNISON À MARRAKECH
Le Colonel Adrien-Jules Gustave BURNOL est toujours à la tête du régiment, le Lt-Colonel MARC n'est plus là mais un autre Lt-Colonel a pris ses fonctions, il s'agit de Marie-Joseph, Léon de GALARD TERRAUBE. Le Chef d'Escadron Germain Lionel MOSLARD prit l'intérim du chef de corps; est aussi présent le Chef d'Escadron de SEROUX, mais de CARDES n'est plus là et c'est Mathieu, Philippe, Victor FORTOUL qui lui succède.
Parmi les capitaines récemment promus sur place: Charles BONNEAU qui épousa Mlle Hébréard, fille de l'Imprimeur marrakchi C. Hébréard; Marie-Michel LEFRANC DE POMPIGNAN (MplF, 14.5.40), Antoine MAITRE. Plusieurs capitaines sont venus d'autres régiments: Rémy, Germain RAYNAUD; Roger, Benoit COURTOIS, Maurice, André, Jean EBENSCHWILLER; Robert CORNUBERT.
Les nouveaux Lieutenants promus sont SI MOHAMED BEN SI MADANI EL GLAOUI, M'BARCK BEN AHMED, Paul GODILLOT, Marcel DUGUÉ-MAC-CARTHY, Ernest Henri CHAUME, Jean VOINOT, Bertrand de CHAIS NÉ DE BOURMONT, Louis, Jean GAILLON, Robert, Michel BAUDOIN, Gislain, Marie DE BENOIST (MplF, 5.12.44), Charles-Marie de LOUSTAL, Lucien REBORA.
Outre le Capitaine BEN CHOUKA ABDELKADER et les deux sous-lieutenants promus lieutenants, les officiers marocains comptent sept sous-lieutenants dont plusieurs nouvellement promus: SI MOHAMED EL HASSAN BEL HAMDOUMIA, SI BEKKALI OULD EMBARECK OULD BEL HABIB, BOUCHAIB BEN ABDELKADER.
Spahis marocains à St-Dié (Vosges) en 1940
Les Spahis du 2eRSM morts pour la France en 1939-1940 de décembre 1939 à juin 1940.
Le Colonel GEOFFROY (Edouard, Émile, Stanislas) est à la tête du 2e Régiment de Spahis Marocains depuis le début des combats.
Les deux premiers morts tombent à Givet dans les Ardennes (4 décembre 1939): Charles Albert TREIBER né à Wintzenheim en 1905 et le Spahi Lahoussine BEN AHMED né aussi en 1905.
Trois autres meurent à l'hopital de décembre 1939 à février 1940 suite à des blessures ou des maladies: Boujmaa BEN BARCK né en 1915, Mohamed OULD SIDI AMOUMARE et Lhassen BEN AHMED né en 1914
Du 11 au 14 mai 1940 aux combats de Vendresse tombent: Le Maréchal des Logis Joseph PEREZ né en 1916 à Chanzy (Algérie), Philippe LEFORT né en 1912 à Isques (Pas de Calais), les spahis de 1eClasse Hamou BEN TAHAR né en 1897 et Lahoussine BEN IDDER, né en 1899, les spahis de 2e Classe: Mohamed BEN AOMAR né en 1920, Lacen BEN AHMED né en 1915, Lahoussine BEN AHMOU né en 1912, Lahsen BEN AHMED né en 1907, Mekki BEN M'BAREK BEN HADJ AHMED.
Aux combats de La Horgne du 15 mai 1940 sont morts pour la France: le Colonel Edouard GEOFFROY né en 1890 à Montauban (Tarn et Garonne), les spahis de 2e Classe Mohamed BEN BIHI né en 1898, Mamoun BEN ALI né en 1904, Abdallah BEN SALEK né en 1914, Aomar BEN BOUCHAÏB BEN MOHAMED né en 1915, Mohamed BEN ALLAL né en 1916, Bouziane BEN KERROUM né en 1917, Adolphe ROSIAN né en 1917 à Werlebach, le lendemain 16 mai: le Spahi de 1ere classe Khalifa BEN AHMED né en 1904, les spahis de 2e classe Mohamed BEN BOUCHAÏB né en 1912 et Charles VIMARD né en 1913 à Saint-Maur (Val de Marne).
Aux combats de Vandy et Terron sur Aisne 9-10 juin 1940 furent tués à l'ennemi: Le Lieutenant Mohamed BEN DAOUI BEN SALAH né en 1909, le Maréchal des Logis Aomar BEN FATMI né en 1906, le Brigadier Jacques Henri PERIER né en 1900, le Brigadier Mohamed BEN AHMED né en 1906, le spahi de 1ere classe Salam BEN LAHOUSSINE né en 1913, les spahis de 2e classe Bouchaïb BEN TAHAR né en 1902, Embarck BEN LARBI né en 1902, Majoub BEN M'BARK né en 1912, Abdesselem BEN LAHOUSSINE né en 1914, Brahim BEN MOHAMED né en 1916, et pa la suite le 10 juin: Maréchal des Logis André PERNOT né en 1911, Brigadier Lorma BEN BRAHIM né en 1905, le Brigadier Ahmed BEN ALLAL né en 1910, le Brigadier Ahmed BEN MOHAMED, le Brigadier Mohamed BEN N'HAMED né en 1915, Spahi André Gabriel BÈS né en 1909, Louis Joseph GONZALEZ né en 1917 à Sidi bel Abbès, Spahi Rahal BEN ABDELKADER né en 1917, Ahmed BEN BARK né en 1909, Spahi Hassan BEN ABDAHAMAN, Spahi Abdellah BEN LIMANE BEN M'BARK né en 1920,
Du 11 au 12 juin, le Maréchal des Logis Ali BEN SI MOHAMED OU AHMED né en 1908, le Spahi Maati BEN BOUCHAÎB né en 1919, Le 12, le Spahi Aomar BEN EL HADJ né en 1907, René SOULAS né en 1917, Georges SEGUIN né en 1920,
Du 13 au 14 juin: le spahi Ferradj BEN MILOUD né en 1916, le Spahi Messaoud BEN BOUJEMA né en 1918, Le lieutenant Galmier STHMER, d'abord porté disparu et n'ayant pas été fait prisonnier par les allemands, réapparut, devint capitaine dans la Cavalerie et fut fait chevalier de la Légion d'Honneur en octobre 1944 (Selon les recherches du Colonel Thierry Moné)
Le 16 juin à Germisay (Haute-Marne): Le lieutenant Émile Pierre CHAUME né en 1905, le Brigadier André DANVIN né en 1920, le Spahi Henri Marcel BRODU né en 1919. le Spahi Jean André COLAS né en 1920, le Spahi André Louis SOLIGNAC né en 1919 à Lyon, de même Auguste TERNIN-ROZAT né en 1910 à Lille (Nord)
Le 16 juin, le Lt Roger Louis Fernand DIGNY né en 1912 à Nancy est mort à Leurville
À Germisay furent tués également: Ahmed BEN SALAH né en 1901 Douar Vaghat tribu Rifa le 20 juin 1940, de même Jean André GILBERT né à Tours en 1921, Marcel P.A. HAZÉ né en 1910 à Paris et le même jour Embarek BEN MIMOUN né en 1902 aux Ait Youssi (Algérie) est tué à Illoud (Haute-Marne)
Le Spahi Bachir BEN MOHAMED fut porté disparu en 1940 sans que la date précise de sa disparution soit connue. Le Spahi El Hassan BEN DRISS né en 1915 à Marrakech est aussi porté disparu mort pour la France en 1940.
Le monument de La Horgne dédié aux Spahis
Quelques noms de prisonniers du 2e Spahis marocains:
Sergent-Chef Kabour ben Aomar né en 1911 à Marrakech

C'est une cavalerie moderne, entièrement mécanisée qui apparait aux marrakchis.
En bordure de la Palmeraie, les EBR 75 - Engins blindés de reconnaissance ont remplacé les AMM8 et les chevaux.
Un exercice de peloton dans la Palmeraie
Le passage du Tizi n Tichka par les EBR 75
Le bâtiment d'un escadron au camp militaire du Guéliz.
La piscine de garnison des officiers et leurs familles .
La salle de démonstration auto.
La fanfare en grand uniforme traditionnel sous les faux-poivriers.
La tradition cavalière - Le capitaine d'Aroxy.
L'Étendard du 2e Spahis avec ses EBR au pied de la Koutoubia de Marrakech.
En 1958 le Régiment quitte le Maroc pour rejoindre les Forces françaises en Allemagne à Saint-Wendel, puis à Spire, il a alors changé de nom pour celui de 22e Spahis. La longue page des Spahis à Marrakech est tournée définitivement.
Merci au Colonel Moné, à Samir Merzouki, au collectionneur Halfaoui de cartes postales et de photos pour leurs recherches et leurs documents.
Beaucoup d'anciens se souviendront de cette époque où les Spahis faisaient corps avec les habitants de Marrakech. Plusieurs d'entre nous en auront des souvenirs. Ils sont invités à les partager ici pour que vive la mémoire.
Et pour conclure cette Histoire, en visite à Marrakech il y a deux ou trois ans si c'est pas quatre - déjà ! -, j'ai pu constater que le Quartier des Spahis existe toujours.
Il est occupé par l' Ecole de la Gendarmerie Royale .
Tout n'a donc pas été saccagé par le tourisme outrancier....mais bon...ça c'est la remarque due à la mélancolie...
L'adolescence est partie, pas le Quartier des Spahis ! C'est bien comme ça..
Marrakchiamicalement
ChM
PS : et se farcir la totalité du Camp Mangin, à pinces, par près de 40°C à l'ombre, c'est pas du sfeng !