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MANGIN@MARRAKECH
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11 août 2009

PHOTOGRAPHIES DE LA PALMERAIE AUTREFOIS

MAURICE CALAS PARTAGE AVEC NOUS DE BELLES IMAGES DU PASSÉ

QUATRE PHOTOGRAPHIES DE 1956-58

ANNÉE 1956 - CIEL D'ORAGE SUR LA PALMERAIE

Maroc_Marrakech__ciel_d_orage_sur_la_palmeraie_avril1956

C'était au temps où les brebis paissaient tout près de la ville.

ANNÉE 1956 - LE DJEBEL GUELIZ DEPUIS LA PALMERAIE

Maroc_Marrakech__dj_bel_Gu_liz_mars1956

Au crépuscule la lumière d'or recouvre encore la ville

ANNÉE 1957 - COUCHER DE SOLEIL SUR LE DJEBEL GUELIZ

Maroc__Marrkkech__coucher_du_soleil_et_le_Djebel_Gu_liz__1957

Couleurs, à l'heure ou le jour laisse la place à la nuit.

ANNÉE 1958 - LA PALMERAIE, LES DJEBILETS AU FOND

Maroc_Marrakech_la_pammeraie__les_Dj_bilet_au_fond_mars_1958

L'herbe verte du mois de mars.

QUEL MARRAKCHI N'A PAS DE SOUVENIRS DE CETTE PALMERAIE EN PLEIN JOUR COMME À LA NUIT TOMBÉE ?

L'académicien Louis Bertrand, dans les années 1905-1907, écrivait son admiration du palmier:
"Le bel arbre qu'un palmier! Comme il s'élance! Comme il plane! Comme l'air joue librement entre ses branches ! Et quel jet de sève puissante, - une sève qui résiste à l'oppression d'un tel soleil et dont la vigueur semble d'autant ples miraculeuse qu'autour de lui il n'y a que le vide et la stérilité! Un beau palmier vaut un jardin. C'est tout un monde. Des arbres fruitiers croissent sous son ombre; des tribus de lézards et d'ouranes l'habitent; des tourterelles nichent au creux de ses écailles; des bandes d'oiseaux y chantent continuellement, même aux heures les plus chaudes du jour. Il est plein de ramages et de parfums, de lumières et de couleurs. Il est la chanson vivante de ces solitudes. Sans cesse, il vibre comme une grande lyre aérienne. Tantôt ses feuilles crépitantes imitent les gouttelettes d'une ondée, et, dans cette aridité implacable de la terre, il donne à l'homme altéré la sensation de la pluie rafraîchissante; à d'autres moments, il module sur une note ténue et plaintive les souffles les plus insaisissables de la brise. Parfois, lorsque le sirocco l'assaille et rebrousse les larges évantails de ses bras, il sonne tout entier jusqu'à la racine: c'est le fracas d'un navire dont les antennes gémissent et dont les voiles tendues s'arrachent et grondent sous les coups de l'ouragan... Le palmier est une plante sacrée!"

Chacun pourra laisser quelques phrases ou quelque poème pour raconter ses souvenirs dans les commentaires.

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Commentaires
M
Merci Maurice Calas pour ces photos qui sont celles de nos souvenirs.<br /> Le père de Jean Caillères, dentiste bien connu des Marrakchis qui avait son cabinet au-dessus des Négociants, vint rejoindre son fils à Marrakech dans les années 30. Il dénicha un terrain et y construisit une belle villa, Khahili.Il était passionné de cultures et surtout collectionneur de palmiers. Il y planta une centaine de palmiers tous différents.Il était en relation avec le monde entier et recevait sans cesse des graines de palmiers de partout. Il fut très ami avec le peintre Majorelle qui, lui aussi, avait des palmiers dans son jardin.<br /> Cette propriété a été vendu à son décès et je ne sais pas ce qu'elle est devenue.
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J
Maurice Calas,<br /> Vos photos émeuvent par leur dimension "biblique" je dirais.Foin de toutes les connotations touristiques actuelles et c'est vraiment bien,comme ça.Merci de les retrouver.En avez -vous d'autres?<br /> Si oui,n'hésitez pas,c'est du bonheur assuré.<br /> Bien à vous <br /> Jean-Jacques
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