GYMNASTIQUE À MARRAKECH - L'AGM ET LA FAMILLE JOUDOUX
COMPLÉMENT SUR LES T6, LE 3 JUILLET 1957, SUR LA BE 707, PAR Noël JOSEPH: ENTRAÎNEMENT AU VOL EN FORMATION
Philippe Luxembourger reparle du quartier "Voie de 60" RACL et nous offre une photo du grand plongeoir de la piscine du Camp Mangin
L'A.G.M. ASSOCIATION GYMNIQUE DE MARRAKECH FORMAIT LES CHAMPIONS
Deux des frères Joudoux sont revenus à Marrakech 43 ans après avoir quitté leur ville pour retrouver l'AGM. La salle de gymnastique est toujours là au 83 de la rue Verlet Hanus.
Les quatre frères JOUDOUX habitaient autrefois à deux pas de l'AGM. Ils sont allés voir leur immeuble au 89. Bernard le plus jeune nous a communiqué ces photos et nous raconte: "Nous étions cinq enfants une fille et quatre garçons, ma sœur Colette née en 1935 est décédée en 1938 à Marrakech. Je ne l'ai pas connue. Pour la premiere fois en 2008 j'ai fait le voyage de mémoire avec ma femme, mon fils sa femme et ma fille ainsi que mon frère René et sa femme. 43 ans après avoir quitté ma ville! Nous sommes allés nous recueillir sur la tombe de notre sœur et nous avons trouvé un cimetière en très mauvais état; il est laissé à l' abandon, même le carré des soldas morts pour la France , c'est triste. J'avais écrit au ministre des anciens combattants pour lui signaler les faits il m'a répondu qu'il ferait le nécessaire mais je n'y suis pas retourné depuis."
Bernard et René Joudoux devant leur immeuble, les trottoirs ont souffert !
René Joudoux filme Bernard et ses enfants dans la cour de leur immeuble.
Que de souvenirs submergeant la mémoire comme des vagues ! que d'émotions ! que d'histoires à raconter à ses enfants !
Bernard Joudoux jouait aussi au Rugby, voir sur ce blog son équipe et l'histoire de sa famille: cliquer sur--> Joudoux
LA GYMNASTIQUE, DISCIPLINE OLYMPIQUE, À MARRAKECH AU MILIEU DU XXe SIÈCLE
Bernard a reçu de son frère René deux photos de l'AGM prises en 1956 qu'il partage avec nous.
De haut en bas et de gauche à droite:
Rang du haut : X, X, le 3éme de mémoire c 'est notre champion, Gannelon un des moniteurs tous deux d'origine des Iles; André Joudoux (moniteur), X, X, X, Soulier ( moniteur) on peut voir sur son tee shirt l'écusson de l'A.G.M.
Rang du milieu: X, X, X, X, René Joudoux, Gérard Joudoux, Manolios
Rang devant : X, Manolios, X, X. La plupart des adultes étaient des militaires de la base 707. Qui reconnaitra d'autres visages sur la photo où Bernard ne se trouve pas.
"Quant à moi je ne suis pas sur la photo, j'ai du avoir un problème de transport....( entre le 89 et le 83 ;-) )
Sur la deuxieme photo on peut voir de dos mon frère André à la réception à la barre-fixe d'un futur champion ??
Le jour où il n'y avait pas entrainement (pas de moniteur) et qu'il faisait beau (ce qui était fréquent), comme notre petite bande avait les clefs, nous démontions la barre fixe, nous attachions les anneaux sur les cotés, nous détachions la corde de son poteau gauche et là nous étions prêts à jouer à Tarzan. Nous montions sur le toit de la cabane qui était le bureau des moniteurs; la corde en main nous nous jetions dans le vide. En bout de course nous devions nous lâcher et c' était à qui allait le plus loin. Variante: nous devions faire l'aller retour pour atterrir sur le toit de la cabane,.. ce n' était pas du 100/100. Je crois bien qu'on n'a pas eu de dégâts a déplorer."
Qui à la suite de Bernard et René Joudoux nous parlera de l'AGM et nous communiquera des photos des athlètes ?
On trouvera dans la revue Salam Marrakech quelques souvenirs de l'AGM
Salam Marrakech N°98-99: Annie née en 1933 s'appelait Anne-Marie Bourlot. Elle a été championne de natation, de plongeon et de gymnastique. Annie a connu son futur mari René Compiegne, pompier de Paris à l'AGM. C'est en le suivant qu'elle a quitté Marrakech pour Fez, pui Montluçon.
Salam Marrakech N°66-67: de gauche à droite DAUMULLER, Marcel NICOLAU, Régine STOJKO (faisant le pont), ALONZO. Qui nous parlera de ces athlètes marrakchis ?
Après ce début sur l'AGM nous espérons d'autres témoignages et documents sur le club dont le Président était Paul MIGOT. Le blog a bon espoir d'en recevoir bientôt.
LA GRANDE FAMILLE: Bernard Joudoux nous parle aussi de ses cousins: "Pour compléter la Saga de la grande famille Uccello, Novella, Petrequin, Mercier je vais ajouter la famille Joudoux ! Nous avons en effet des liens de parenté, des liens de sang, nous sommes cousines et cousins germains par les Novella. Ma maman est la plus jeune de trois enfants Novella: Raymonde, Clément et Marie. Elle est née en 1915 a Philippeville (Algérie) son père était Honoré Hypolite Novella né en 1886 à Herbillon (Algérie).
Sidi Bou Othman situé à environ 30 km de Marrakech est à la limite de la plaine de Ben Guérir. La route suit une ligne droite durant une quarantaine de kilomètres; il s'y produisait énormément d'accidents; les conducteurs avaient tendance à s' endormir au volant (mon papa était assureur à l'Urbaine et la Seine). Il n' était pas bon de tomber en panne d' essence. Sur cette route se trouvait une basse militaire U.S.
Nous allions à Sidi Bou Othman 3 ou 4 fois dans l'année pour voir la tante Uccello, Marie Madelaine Sissoune née en 1923 à Sidi Bou Othman, un fils Roger. Elle tenait un café et nous passions l'après midi en sa compagnie. Le terrain autrefois caillouteux et en friche avait laissé la place à une belle oasis verte que l'on rencontrait avant de traverser cette grande plaine de Ben Guérir,
Que de souvenirs avec tout ses cousins et cousines. Marcel Mercier était marié a Yvette Uccello, leurs deux filles Monique et Mireille fréquentaient l'école de la palmeraie. Nos parents se voyaient souvent dans leur maison (pas loin des remparts de la Médina) toute en longueur avec un jardin entouré de hauts murs; de ces murs on pouvait voir les compétitions de moto cross ainsi que les fantasias."
L'église des Saints Martyrs photographiée en 2008 où beaucoup d'événements de la famille ont été bénis.
Pour conclure avec une note d'humour, Bernard nous propose une promenade avec les taxis de l'époque.
Merci à Bernard Joudoux et à son frère René pour tous ces souvenirs qu'ils partagent avec nous. Ils nous aident à retrouver nos propres souvenirs à moitié oubliés. Des souvenirs qui ne demandent qu'un petit signe, un mot, une image, pour ressurgir dans nos mémoires avec une bouffée d'émotions.