Mme MILHAU, PROFESSEUR DE LETTRES À MANGIN (42-57)
Mme MILHAU: UNE COURTE CARRIÈRE DE PROFESSEUR
Mme MILHAU Paule-Yvette, originaire de Nîmes et de St-Marcel d'Ardèche (?) est arrivée au Maroc en 1942. Elle y a effectué une courte carrière dans l'enseignement en lettres classiques dont six années au lycée Mangin interrompue par son décès brutal à Marrakech en avril 1957 à la naissance de son quatrième enfant.
Plusieurs générations d'élèves peuvent se souvenir d'elle, puisqu'elle y avait exercé à l'époque de la 2eme guerre mondiale (42-43 puis 43-44) sous son nom de COSTE-ROUSSET à Mangin, déjà.
Deux photos de 1943 à Marrakech.
Le lycée Mangin en 43 - Dans un café de Marrakech
Elle a ensuite été professeur à Oujda et Casablanca et en 1953 est revenue à Marrakech avec son mari officier aviateur et leurs trois jeunes enfants: Jean-Jacques, Frédérique et Christel. Ils ont habité surtout sur la Base 707 mais elle envisagea un moment d'aller vivre vers le Koudiat el Abid prés du Tensift. Elle a enseigné au Lycée Mangin 4ans , de 1953 à 1957. Sa courte carrière avait débuté par des remplacements au lycée d' Uzés, puis elle termina sa licence à Montpellier en 1942, juste à temps pour gagner le Maroc,avant le Débarquement Allié.
Photos de 1956
Avec J.-J., avec la frégate, au tennis club de Marrakech.
Une des dernières photos de Madame Milhau.
SON FILS CHERCHE DES TÉMOIGNAGES
Il lance une bouteille à la mer sur le blog de Michel Dupré : "je m'adresse à vous (...) dans l'idée que certains anciens de Marrakech (élèves ou collègues ou amis, etc.) s'en souviennent peut-être et que s'il m'était possible ainsi d'une façon ou d'une autre d'entrer en relation avec eux, je vous en serai assurément très reconnaissant."
Quelques heures après, un internaute lui répond: "Oui, ta mère a été mon professeur de français quand j'étais en sixième ou cinquième au lycée Mangin. C'est à dire au début des années 1950. Cela remonte à quelques années et les souvenirs s'estompent. Il me semble me rappeler qu'elle était enceinte cette année là. Contrairement à beaucoup d'autres professeurs qui le cours fini sortaient de la classe en premier, elle attendait que le dernier élève soit sorti de la classe ( c'était au premier étage au dessus du bureau du censeur) avant de sortir à son tour. Je me souviens aussi d'une personne de conviction qui s'émouvait de certains travers de la vie moderne et notamment de la massification et de la grégarisation. Elle portait haut les valeurs de la personne et de l'intimité de la famille jusque dans sa conception de l'habitat. C'était un excellent professeur qui a su m'intéresser à la littérature. (...) Michel"
QUI D'AUTRE ( PROFESSEUR, ÉLÈVE, AMI, VOISIN, RELATION, PARTENAIRE DE TENNIS ) S'EN SOUVIENDRAIT ?
Son fils Jean-Jacques recevra votre témoignage par commentaire ou en passant par "contactez l'auteur" du blog. Le blog redirigera le message vers lui.