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MANGIN@MARRAKECH
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16 mai 2020

NOUVELLES PHOTOS DE LA FAMILLE ARBACETTE

LE BLOG REÇOIT DES PHOTOS DE DANIEL ARBACETTE

Cette photo faisait partie de l'Exposition 100 ans de Guéliz 1913-2013  

ArbacetteLa photo de 1937 représente la très connue Boulangerie du Guéliz de Francisco Albacete avec le personnel de boulangerie et de livraison ainsi que la famille.

Francisco Albacete, venait de Mostaganem; on remarquera que l'enseigne porte Albacette. et non Arbacette. La date de création au Guéliz est 1918, année de la fin de la guerre. Il s'était marié à Jeanne Garcia: Ils eurent trois enfants: André (célèbre SAMiste et père de Daniel), François et Germaine.

Daniel envoie des photos en complément de ses articles précédents et les dédie à ceux qui échangent des souvenirs sur FaceBook dans le groupe SALAM MARRAKECH: "Pour le blog j'envoie des photos que je dédie à Lo Gato, Guagliardo, Stepanoff, Goudé-Zwickewitz, Fankhauser et j’en oublie Rubí  etc ... avec une pensée émue pour deux disparus : Éric Schweizer  et Brigitte Elgrabli.."

En 1939 Francisco demande à l'architecte du Casino de Marrakech Jean-Pierre Mrèches de construire l'immeuble ARBACETTE dans la rue Verlet Hanus (au 72) avec un magasin et 3 logements à l'étage.

Chacun des trois enfants de Francisco se marièrent et eurent des enfants dont beaucoup de marrakchis actuels se souviennent.

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Une première photo est prise à l'intérieur de la Boulangerie du Guéliz: André Arbacette et sa soeur Germaine derrière le comptoir.

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- André Arbacette né à Casa en 1917, excellent joueur de Football fut l'une des gloires les plus éminentes du SAM. Il épousa Céline Schangel. Grâce à leur fils Daniel qui partage avec nous souvenirs et photos nous gardons un bout de la mémoire de Marrakech au XXe siècle. André et Céline eurent aussi une fille Jacqueline Arbacette qui épousera de Just Pellicer.

- François épousa Henriette Darmani le 10 juin 1937. Le Petit marocain en témoigne car à l'occasion de leur mariage ils firent des dons à des oeuvres locales: le Comité d'entraides franco-marocaines, l'oeuvre des enfants à la montagne (colo de Sidi Fares) et L'union des familles nombreuses. Ils eurent deux enfants: Jean-Pierre et Francine Arbacette. 

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Mais le malheur les frappa avec le décès de François en décembre 1942. Henriette se remaria et vivra jusqu'à 104 ans.

"Photo prise dans la rue Verlet Hanus avec mon oncle Henri Darier, mon pére André (Dédé la Bou-lange), André Darier, neveu de papa et Jean Pierre Arbacette son autre neveu, fils de François, son frére décédé jeune et mari d'Henriette Darmani."

- Germaine épousa Henri Darier qui eurent également deux enfants. 

DARIÉ-Germaine-20novembre-1938

Germaine d'abord, puis André. Le Petit Marocain du 29 novembre 1938 s'en souvient. 

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Daniel présente une troisième photo avec son père et son oncle Henri Darier prise lors de la rencontre annuelle des boulangers de Marrakech.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx  La quatrième photo plus récente est en couleur et présente Germaine Darier (cousine germaine de Daniel).

Darier-Germaine-Nthalie-dejust-pellicer-6a91  Germaine vient de fêter ses 84 ans à Marseille et se trouve sur cette photo en compagnie de Laure (fille de Jacqueline Arbacette, soeur de Daniel).

De son côté André Darier son "petit" frère, ex-deuxieme ligne au Rugby à Marrakech participe régulièrement avec Annie (née Marian) au Moussem d'Avignon.  

120643654_o Ici Jocelyne Feneyrol, Annie Marian et André Darier prennent place au repas du Moussem.

Il reste à publier une photo de la classe 1937 où se trouve André Arbacette lors du Conseil de révision à Marrakech.  

ConseilRevisionClasse1937  André Arbacette se trouve assis au premier rang le plus à  droite. Qui identifiera les autres conscrits ? 

Merci à Daniel pour ces photos et pour les souvenirs qu'elles permettent de partager et si possible de compléter avec d'autres échanges que chacun peut écrire dans les commentaires.

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Commentaires
C
Va, Nessa !<br /> <br /> <br /> <br /> Et ne revient plus.<br /> <br /> <br /> <br /> C'est pas parce que c'est l' ascension qu'il faut te croire obligé ( ça, c'est porc saïd ) de descendre là où tu n'es pas invité.<br /> <br /> <br /> <br /> Reste con et tâche de l'être plus finement.<br /> <br /> <br /> <br /> Feum't ?<br /> <br /> <br /> <br /> ChM.<br /> <br /> <br /> <br /> Michel, je te le laisse...il m'énerve. La tolérance, il y a des maisons, pour ça...
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S
Mes bien Chers Frères<br /> <br /> Mes bien Chèeres Soeurs<br /> <br /> Pas de Boogie Woogie avant vos prières du soir !
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J
Tanaout,c'est le nom du village sur la route de l'Ouka
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J
Boulangerie Arbacette !<br /> <br /> Voilà un article chaud comme le pain de nos boulangers du Gueliz,et chaleureux comme leurs fours.<br /> <br /> Souvenirs d'enfance: mon Père ,l'hiver ,se rendait souvent à Bab Doukhala pour se fournir en eclats de souches d'oliviers bien sèches,car il fallait alimenter le poele<br /> <br /> Mirrhus émaillé avec sa porte fenétrée en plaques de mica. Le Maroc est un pays froid où il fait chaud ! C'était notre moyen de chauffage à l'Hotel d'Alger. Je ne manquais jamais ces expéditions à Bab Douhkala car au pied des remparts on pouvait acheter outre le bois de chauffage,les délicieuses quesras d'orge,bien noires et odorantes spécifiques à la farine d'orge.<br /> <br /> Nous allions souvent à ll'Oukaimedem : arret dans ce typique village sur la route de la station de ski pour l'achat de quesras ( farine blanche ou de blé dur) et ce pour une semaine. On rentrait directement dans la boulangerie en sous-sol,par un petit escalier,et là c'était encore un pur ravissement: le feu de boispour l'odeur,la chaleur de la pièce,et les acteurs de la boulange ( le boulanger et les petits porteurs marocains pour la livraison des quesras ).<br /> <br /> L'été,nous allions souvent camper à Asni et Imlil :provisions de pains pour le séjour,à savoir des baguettes de pain comme au Guéliz ou bien des quesras. On se <br /> <br /> pourvoyait aussi en Sfenjs pour le p'titdej.<br /> <br /> Ce n'est pas fini : lors de séjours à Zagora,chez Jean Litique ( sur l'air de " en passant par Ouarzazate avec nos babouches) nous dégustions le pain du désert, galettes de farines cuites sous le sable et la braise.<br /> <br /> Voilà pour le tour des miches et baguettes ! Bon déconfinement et bonne continuation
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B
Voilà un article très intéressant, et intime de surcroît. Je n'ai pas eu le plaisir de connaître cette famille de boulangers, puisque nous autres iminiens du sud, résidions rue Sebou quand nous "descendions" à la ville. C'était de l'autre côté du centre névralgique (carrefour de l'horloge, Renaissance, Atlas, Négociants). Mais nous descendions inévitablement toute l'avenue Mangin (Mohamed V) à chaque séjour, ne serait-ce que pour le plaisir de regarder les vitrines. Un seul article ne suffirait pas à raconter toutes les sensations ressenties, pour nous qui venions du bled, qui ne connaissions que deux épiceries, un bar-restaurant très simple, ... mais un cinéma : le seul dans le grand sud, où venaient les gens de Ouarzazate. Ca permettait un certain mélange des genres.<br /> <br /> Aujourd'hui, j'admire encore toutes ces familles ayant migré au Maroc (dont mes parents), ayant trouvé leur envol dans les affaires, créant du travail, initiant la population locale à des activités qui lui étaient inconnues. <br /> <br /> Certaines familles n'ont pu se résoudre à partir, certaines y demeurent encore, et leur descendance y travaille encore. Ca me console, parce que j'ai un tel attrait pour cette région que j'y retourne autant de fois que possible, ... tant que l'âge et l'affaiblissement ne m'en empêcheront pas.<br /> <br /> Oui ça a beaucoup changé, et ça n'arrête pas. Certains y voient un eldorado, en profitent au maximum. Mais la roue tourne et l'on voit maintenant des riads, des appartements à vendre. Même dans le grand sud, l'envahissement est flagrant, jusque dans les contrées des sables de Merzouga, de Zagora, etc ... Je ne conçois pas que les descendants seront nombreux à y rester implantés. On verra.<br /> <br /> Pour le curieux, des pépites demeurent à Marrakech, quand on cherche et qu'on accepte la "modernisation" et l'avènement de nouvelles classes sociales dans la population.
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