ANCIENS DU LYCÉE MANGIN ET DE LVH
PAUL CERDAN N'ACCUEILLERA PLUS LES RENCONTRES DE "SALAM SPORTS"
Marcel Cerdan avait trois fils, Marcel, Paul, René. Paul est parti le premier. C'est lui qui accueillait les rencontres de Salam-Sports dans son restaurant de Playa de Aro. Né en 1947, Paul n'avait que 2 ans lorsque son père est mort. Son sport fut le foot-ball où il se distingua. Il est décédé à 65 ans le 6 avril 2013. Salam-Sports (AASM) lui a rendu hommage dans ses colonnes et recueille les condoléances et témoignages de sympathie.
UN INVENTAIRE DES PHOTOGRAPHES ET ÉDITEURS DE PHOTOGRAPHIES DE MARRAKECH AUTREFOIS
Nombreux et même très nombreux sont les photographes qui ont été inspirés par Marrakech. Il nous est apparu intéressant de replacer leurs oeuvres dans le temps pour montrer l'évolution de la Ville rouge. Cette présentation innove, elle n'a jamais été tentée et pourtant les historiens, les artistes et les collectionneurs en comprendront très vite le bien fondé et l'intérêt.
Photographie de Joseph THOMSON, 1888- Ce beau cliché a 125 ans.
A feuilleter un album de cartes postales ou à lire un livre sur Marrakech illustré de photos anciennes, il apparait souvent difficile de dater le cliché et d'identifier le photographe. Sans prétendre réaliser une communication exhaustive sur le sujet, il nous est apparu important de donner quelques noms parmi les plus connus et quelques dates pour permettre aux amoureux de Marrakech de mieux comprendre l'évolution de leur ville de coeur grâce à ces témoins exceptionnels que sont les photographes. Michel de Mondenard
Ce texte est original, ses droits sont réservés. Il ne peut être reproduit sans l'accord de l'auteur et la mention de l'éditeur Mangin@Marrakech
LES PREMIERS PHOTOGRAPHES DE MARRAKECH VENAIENT D'AILLEURS
Le premier photographe à établir son domicile à Marrakech est Gabriel Veyre en 1901 qui devient le photographe privé du Sultan Moulay Abd El Aziz. Mais le premier photographe à s'installer comme photographe à Marrakech est Ernest MICHEL en 1912, le siège social de son entreprise était précédemment à Berrechid. Nous reviendrons sur ces deux photographes après avoir présenté ceux qui avant 1901 furent de passage venant d'ailleurs.
Deux catégories de photographes ont laissé des photographies de Marrakech à partir de 1880 environ. Soit il s'agit d'amateurs éclairés qui au cours d'un voyage et d'un séjour de quelques jours réalisent quelques clichés remarquables. C'est le cas de Joseph Thomson, qui a merveilleusement réussi ses clichés de la Koutoubia comme cela est illustré plus haut. Soit des éditeurs de photographies et cartes postales installés dans d'autres villes du Maroc ajoutent des vues de Marrakech à leurs collections marocaines. Il s'agit principalement d'éditeurs installés dans des ports ouverts aux échanges avec l'étranger: Tanger, Mogador, Mazagan,... pas encore Casablanca.
Promenade du Sultan Moulay Abd el Aziz au bord de l'Aguedal
Les photos de fantasias de Gabriel Veyre sont des modèles pour les photographes qui le suivront.
Clichés de Fantasias, pris à Marrakech, place Jemaa El fna en 1901.
Après une longue interruption motivée par la création de nombreuses entreprises dans des secteurs innovants, Veyre retrouvera la photographie en 1935 sur la fin de sa vie. Un très beau livre rend compte de son oeuvre: Le Maroc de Gabriel Veyre 1901-1936. Une exposition de son oeuvre photographique a eu lieu à Casa en mai-juin 2012 puis en janvier 2013 à Marrakech.
LES AUTRES PHOTOGRAPHES DE MARRAKECH AVANT MARS 1907
En mars 1907, Marrakech va connaître un événement tragique, l'assassinat du Dr Mauchamp. Cette mort d'un médecin devant son dispensaire va faire venir des journalistes et des photographes qui ne connaissaient pas encore la Ville rouge. Il faut par conséquent indiquer ceux qui ont réalisé des clichés intéressants entre 1901 et 1907. Nous citerons d'abord deux noms; d'une part Alan LENNOX vice consul britannique dans la Ville rouge qui est aussi un éditeur de cartes postales pour des raisons humanitaires et qui choisit les pièces de sa collection parmi les clichés d'autres photographes.(voir archives 12 juin 2010). D'autre part il faut laisser une place importante au photographe MAILLET de Casablanca dont nous notons l'activité sur Marrakech et la région des Glaouas dès 1902.
Pont près de Bab Khemis (Ed. Alan Lennox)
Les clichés de MAILLET pris en 1902 à Marrakech à l'occasion d'un déplacement depuis Casablanca font partie d'un album imprimé, avec pour titre LE MAROC AVANT L'OCCUPATION FRANÇAISE.
Les photos représentent la palmeraie photographiée depuis le Djebel Guéliz, des personnages politiques comme Moulay Al Hafid frère du sultan et Thami el Glaoui, et surtout le Marché aux esclaves de Marrakech. Il a certainement utilisé un subterfuge pour réaliser ces photos en cachant son appareil. Certains de ses clichés ont été édités en cartes postales par Alan Lennox. Grace à lui nous avons un des rares clichés de la synagogue avant sa démolition pour recontruction.(archives 23/01/2010)
L'arc où sont les tables de la Loi est fait en bois d'Arrar.
Par ailleurs MAILLET publie une série de 20 cartes postales intitulée LE MAROC avec des vues de Marrakech et de sa population au début du siècle (Marrakech s'appelait Maroc à l'époque).
Une des toutes premières photos de la place avec la caserne du Tabor, symbole de la force militaire du Sultan Alaouite. La caserne sera détruite par le prétendant El Hiba en juillet 1912. Une autre série de MAILLET d'une vingtaine de cartes postales est de cette époque. Ell est intitulée Le MAROC Marrakesh avant l'occupation française. A titre d'exemple de la curiosité de MAILLET pour ce qui lui parait insolite, la photo d'une cage:
Cage dans laquelle les sultans Moulay Hassan et Abd el Aziz enfermaient les "prétendants" (ceux qui voulaient prendre la place du Sultan). Les barreaux sont faits de canons de fusils.
Dans cette période d'autres éditeurs ont diffusé des cartes postales de Marrakech, notamment H.Weickert & Enke, Rabat, Marokko
Brücke bei Marrakesch - Pont du Tensift.
Un éditeur italien a imprimé de beaux clichés, par exemple: Bab el Kemis - Porta del Giovedi ou Torrente versante nel fiume Tensift.(pont sur oued Iciil)
Il faut noter aussi Alfred Dyé en missions topographiques entre 1905 et 1907 dont nous ne présentons pas de cliché.
LES PHOTOGRAPHES DE MARRAKECH ENTRE MARS 1907 ET JUIN 1912.
L'assassinat du Docteur Mauchamp va attirer les journalistes et photographes de journaux, comme l'Illustration et Le Matin; MAILLET ne semble pas s'être déplacé spécialement à cette occasion. Le géologue et géographe Louis Gentil en mission à Marrakech va commander quelques clichés et notamment celui où le petit groupe des français se rassemble autour de Si Omar ben Mejjad, leur correspondant marocain.(Arch 3 aout 2010)
Le photographe le plus présent est aussi un photo-éditeur de Casablanca. LIMANTON va réaliser une série de clichés de Marrakech en 1907. Elle aura pour titre général " LA RÉVOLUTION MAROCAINE"
Porte du (dispensaire du ) Docteur Mauchamp, devant laquelle il fut assassiné. Cliché de E. Limanton
La situation politico-religieuse rend le travail du photographe difficile. Limanton photographie les lieux les plus sûrs: les terrasses, le mellah et quelques lieux presque déserts. Plus tard en 1913 il réalisera des clichés plus variés.
Une rue de la Médina ( rue Arset el Maach à côté du bastion).
Le premier petit éditeur de cartes postales marrakchi est un hôtel, le Marrakech-Hôtel de Mr Imberdis. Il n'édite que deux cartes postales pour ses clients, (officiers, médecins, hommes d'affaires, ...) l'une des photos devant son hôtel, l'autre dans le patio. Ces deux clichés pris le même jour sont signés du photographe F. Jacquemin. On doit pouvoir situer la prise de vue vers fin 1910 ou début 1911, car l'une des cartes a été postée en mai 1911 et l'autre en septembre 1912. (voir les deux clichés Arch. 29 mars 2013)
Des voyageurs prennent des photos à cette époque, comme M. et Mme Jacques Ladreit de la Charrière. Madame écrivit un livre avec ses notes de voyage dans lesquelles se trouvent des photos prises par Monsieur: Voyage au Maroc, 1910-1911.... Le long des pistes moghrébines : Préface du Marquis de Segonzac. Quelques clichés concernent Marrakech
Un coin du Mellah - cliché Ladreit de Lacharrière, avril 1911.
C'est aussi la période où le docteur Weisgerber qui connait déja la ville comme médecin du grand vizir à Marrakech, mais n'y est pas resté. Il devient correspondant du journal Le Temps, il est aussi chargé de mission dans les régions de Fez et Marrakech pour le ministère des Affaires étrangères (1910-1911). Il a illustré de ses clichés des articles écrits par le docteur Montet.
Par ailleurs les éditeurs de cartes postales d'autres villes publient quelques vues de Marrakech. Ce sont par exemple le photo-éditeur RH de Mazagan.
Les terrasses et la silhouette du Jbel Guéliz - Marrakesch par RH.
Les intérês allemands sont aussi représentés par J.MARX de Marrakesch - Marokko qui dispose de l'aide financière et politique du ministère des affaires érangères de son pays pour en faire la promotion.
J.Marx était spécialisé dans les commerce des cuirs et peaux, sa socité faisait de l'import-export. Il avait aussi créé un service postal allemand entre Mogador et Marrakech qui a fonctionné de 1893 à 1911.
Parallélement les britanniques de Mogador ou de Tanger éditent aussi quelques rares vues de Marrakech: The Kitoubyia tower, écrit aussi "Kitubia".
Le photographe-éditeur Ernest MICHEL arrive en 1908 au Maroc avec les troupes françaises. Il s'installe à Berrechid en 1911 où ll crée une série de cartes postales sur Marrakech qu'il intitule "Maroc-Marrakech". C'est ce titre qui permet de distinguer ses clichés antérieurs à septembre 1912 de ses autres clichés postérieurs à cette date qui sont simplement intitulés "Marrakech".
Porte Bab Khemis - côté extérieur. On distingue à gauche en bas la raison sociale E.Michel Ber-Réchid qui date le cliché du premier semestre 1912. Un livre très complet a été réalisé par Claude MICHEL le petit fils du photographe Ernest MICHEL "Marrakech d'un siècle à l'autre" Maisonneuve & Larose, Malika Editions 2003. A la fin de 1912, Ernest MICHEL s'installera à Marrakech et deviendra ainsi le premier photographe éditeur de cartes postales domicilié professionnellement à Marrakech. Il domicilie son activité d'abord à l'Hotel de France, puis il fonde un Bazar en face de la porte du Mellah. (voir sur ce blog au 16-10-13 un article sur E.Michel)
LES PHOTOGRAPHES À MARRAKECH FIN 1912- DÉBUT 1913
Les collections de photographies sur Marrakech prennent beaucoup d'ampleur avec la venue des troupes du Colonel Mangin qui campent sous les remparts pendant 48 heures avant d'entrer dans la Ville rouge. Arrivent simultanément de Casablanca les photgraphes que nous connaissons déja: E. LIMANTON, MAILLET, ainsi qu'un nouveau Pierre GRÉBERT. Les photographes qui s'installent à Marrakech sont Ernest MICHEL en premier, puis rapidement après lui le photographe FÉLIX. L'éditeur de cartes postales MARTIN-VERGÉ viendra ajouter sa collection à une prodution déjà importante.(Arch 9 octobre 2011)
Pierre GRÉBERT suit la Colonne Mangin, c'est un ancien adjudant-chef reconverti dans la photo à la suite d'une blessure de guerre, il est donc le premier à s'introduire auprès des Spahis victorieux des hommes bleus d'El Hiba.. Il ne se limite pas à photographier les troupes et leurs campements, il offre des vues de Marrakech de septembre 1912. Sa série numérotée intitulée "MARRAKECH" concerne principalement l'armée. Sa série intitulée "Le Maroc pittoresque - Marrakech" rend compte des principaux sites de Marrakech à cette époque. (Arch. 21 janvier 2011).
Pierre Grébert: Les remparts de Marrakech en 1912.
Louis BOTTE, a publié un livre Au coeur du Maroc, Paris, Hachette, 1913 ainsi que des articles dans l'Illustration et dans la revue Autour du monde, illustrés de clichés dont certains sur Marrakech
Le photographe MAILLET ouvre simultanément plusieurs séries qui correspondent à cette période:
Caserne des Tabors du Sultan détruite par les Hibbas (juillet 1912) - Ce cliché est à mettre en correspondance avec un cliché antérieur de Maillet qui montre la Caserne intacte sur la Place "Djamel Fena". On trouvera d'autres clichés dans un article sur ce photographe. (Archives 12/06/2011)
Limanton est présent pour l'arrivée du Sultan Moulay Youssef et crée une nouvelle série de cartes postales numérotées sur Marrakech datées de la fin de 1912.
Ernest MICHEL, décide de s'établir comme photographe à Marrakech, à la différence des autres, qui après leurs provisions de clichés retourneront à Casablanca. Il transfère la domiciliation de son entreprise de Berréchid à Marrakech fin 1912, mais officiellement en janvier 1913.
MARTIN-VERGÉ est un éditeur de cartes postales qui crée une collection sur Marrakech. Deux séries de cartes dont l'une est numérotée donnent des vues sur Marrakech et sur la venue du Sultan Moulay Youssef dans sa ville libérée.
Le Marché aux nattes de la collection Martin-Vergé 1913. D'autres clichés peuvent être visionnés à l'article qui est consacré à ce collectionneur. (Arch. 9 octobre 2011)
LES PHOTOGRAPHIES DE MARRAKECH EN 1914-1918: La naissance du Guéliz
Cliché Garaud, la vue depuis la colline du Guéliz en 1914
Au début de l'année 1914 avant la déclaration de guerre, le photographe GARAUD de Mogador est de passage à Marrakech et les éditeurs de cartes postales Frères NAVARRO proposent de nouveaux clichés sur la Ville rouge. Le photographe BERTOU de la rue du Commerce à Casablaca diffuse aussi une petite série "Marrakech" en 1915. Elle ne sera reprise que six ans plus tard avec plus de clichés en association avec le photographe Alhambra.
Editions Navarro 1914, Réception des cadeaux par le Sulta Moulay Youssef.(Voir l'article Navarro, Arch. 9 novembre 2012)
Le photographe Ernest MICHEL réalise une collection de plus de 100 clichés en 1914 mais il est mobilisé en aout 1914, ce qui interrompra sa production. La série "Villes du Sud Marocain" dans laquelle se trouvent des vues de Marrakech en 1916 termine son activité photographique publique sur la Ville rouge.
Cliché d"Ernest Michel pris en 1914 - Les juifs sur leurs terrasses à l'arrivée de Lyautey, Résident Général.
Fontaine de Bab Doukkala - Tous ne savent pas que la série "Villes du Sud Marocain" est d'Ernest MICHEL, éditée en pleine guerre, alors qu'il est mobilisé, car ni le nom de l'éditeur, ni le nom du photographe n'est mentionné sur cette série.
Parmi les collectionneurs-éditeurs de cette période il faut citer DUSSERRE de Marrakech et les Frères KRICORIAN de Casablanca.
DUSSERRE, pharmacien et droguiste sur la place Jemaa el Fna, innove avec des cartes estampées d'abord en noir et blanc, puis colorisées vers 1920. Un article sur Dusserre (Arch. 28 avril 2011) montre la presque totalité de sa collection.
Les éditions KRICORIAN vont produire des vues sur plusieurs années. La première série des deux frères KRICORIAN est de 1915.(Arch.20 aout 2011)
Le Bureau des renseignements, place Jemaa Elfna.
L'éditeur SANCAN de Marrakech dont l'action est prolongée par le photographe A. DUBOIS propose aussi des vues intéressantes datées de 1917-1918.(Arch. du 17 mai 2011)
Les forts du Guéliz avant la construction du quartier.
Tous ces photographes de la période 1914-1918 concentrent leurs prises de vues sur une période de quelques semaines au plus. En revanche FÉLIX est véritablement le photographe marrakchi qui couvre toute la période de la grande guerre à Marrakech et rend compte de l'état d'esprit des marrakchis à cette époque par le choix de ses clichés et de leurs légendes.(Arch. 12 janvier 2013)
La place Djema El Fena et son premier bâtiment de style colonial.
Le grand photographe marrakchi s'affirme en 1914. Il aura une production continue tout au long de la guerre, n'hésitant pas à suivre les soldats de Marrakech dans le bled. (Azilal, Aït M'Hamed,...) FÉLIX, Fernand Bidon de son vrai nom, se fixe fermement dans la Perle du Sud. Il y installe son atelier. Il photographie l'évolution de la ville au cours des années, notamment la création du quartier du Guéliz. Il poursuivra l'édition de cartes postales et choisira de passer ses vieux jours à Marrakech.
IMAGES DE L'ENTRE DEUX GUERRES À MARRAKECH
En 1919, en plus de FELIX nous notons le photographe A. LAFON qui réalise de beaux clichés pour une clientèle de particuliers , mais ne se lance pas dans l'édition. Les Magasins Modernes éditent une petite série en 1919 sur la ville. Un nouveau photographe-éditeur arrive en 1919 de Casablanca, il s'agit de FHAL; il ne restera que quelques mois à Marrakech. (Arch.. 19 avril 2013).
VIALA éditeur à Casablanca réalisera une série en 1920. Certaines de ses photos, ici les tombeaux Saadiens sont des photographes casablancais Gillet et Ratel (qui travaille aussi pour La Vigie marocaine)
De Casablanca l'un des frères Kricorian poursuit ses séries sur Marrakech après 1920. (Arch. 20 aout 2011). La même année apparaissent les collections d'éditeurs comme WILLEMSE, lié au Café l'Atlas de Marrakech (Arch 8 mars 2011) puis de l'Imprimeur HÉBRÉARD de Marrakech qui réalise une série de cartes postales en 1921 après un essai limité en 1918 (Arch. 20 juillet 2011).
Willemse met en valeur Marrakech comme une ville-oasis agréable et saine, Hébréard comme une ville qui a un potentiel économique.
Bertou-Alhambra fait une série d'une centaine de clichés en 1921, par exemple des vues du célèbre Palais de la Baya.
Un autre éditeur d'origine arménienne Tchakerian de Casablanca publie des cartes postales de Marrakech en 1922 (Arch. 25 aout 2011).
La Palmeraie depuis le Fort du Guéliz, Edit Tchakerian
C'est vers cette époque que les photographes éditeurs dont l'activité concerne la totalité du Maroc et parfois exercent en dehors de ses frontières, viennent aussi à Marrakech. Parmi les éditeurs de cartes postales il faut mentionner Les Frères LEVY (LL), Marcellin FLANDRIN et ALBERT d'Alger...
LL - est une marque créée par les associés Léon et Levy. Léon se retire et Georges Levy fait entrer ses deux fils dans la société; puis el se retire. Ce sont les Frères Lévy qui éditent de nombreux clichés dès 1917 à Marrakech. Leur principal photographe est Nathan BOUMENDIL qui exerce pour son propre compte à Sidi bel Abbes et dans la région d'Oujda. En 1923-24 l'entreprise appartient à Edouard Crété de même que celle des frères Neurdein. Plus de 110 cartes postales sur Marrakech et principalement la Médina seront éditées sous la marque LL. La série est très précieuse pour conserver la mémoire de Marrakech à cette date. LL rajoutera d'autres clichés sur Marrakech à partir de 1933 mais en plus petit nombre car c'est CAP qui prend sa relève.
L'immeuble Gidel peu avant que les eucalyptus soient remplacés par des orangers. Nous trouverons plus loin des clichés de Kynel et de Zurita.
La Koutoubia et l'Atlas (La Cigogne)
Vue aérienne du Guéliz oar Ray-Delvert en 1955
Cliché Bertrand, La palmeraie, la Koutoubia et l'Atlas. Puis d'autres photographes prendront la suite de leurs aînés pour raconter Marrakech la Rouge.
Michel de Mondenard, 2 juin 2013
Cette page a été réalisée avec des vues des collectionneurs Halfaoui, Bazooka Joe, Jean-Marc Berger, Roger Beau ainsi qu'avec des photos déja produites sur Mangin@Marrakech. Nous remercions tous ceux qui en nous confiant leurs photos ont contribué à cet historique. Merci aussi à ceux qui trouveront des inexactitudes ou des ajouts susceptibles d'améliorer cet inventaire et nous en feront profiter dans leurs commentaires. Rappelons que tout ou partie de cet article ne peut être reproduit pour publication totale ou partielle sans autorisation écrite et sans la mention de l'auteur et de Mangin@Marrakech qui l'a édité.
Cet article est aussi l'occasion de remercier tous ces photographes, professionnels ou amateurs, de même que ces éditeurs qui ont mis en valeur la magnifique ville de Marrakech. Merci à eux pour ces clichés qui nous permettent d'en conserver le souvenir vivant.
Bravo Michel , pour ce travail de recherches et cette mise en page .
Je ne me lasse pas de parcourir ce site et j´attends toujours avec impatience vos nouvelles publications .
Encore MERCI pour votre travail ......